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https://doi.org/10.11588/diglit.4777#0211
DE LA TB.OADE. 20C)
de la mosquée , j'aperçois un large
banc porté sur deux appuis , dont l'un
est un triglyphe , et l'autre un chapi-
teau corinthien , d'un style très-pur.
Voilà des monumens de l'art : n'y au-
rait-il pas eu autrefois quelque ville
importante sur cette colline ? Le voi-
sinage d'une plaine fertile et des belles
sources que je viens de voir, dans un
pays où l'eau est si rare et par consé-
quent si présieuse , aurait été sans
doute un puissant attrait pour ses fon-
dateurs.
J'avance toujours en montant vers
le village ; et, un mille au delà, du côté
de l'est, je me trouve subitement ar-
rêté sur les bords d'un affreux précipice
qui entoure , presque de toutes parts ,
la colline où je suis placé. Deux pas de
plus, et je tombais à quatre cents pieds
de profondeur.
Le torrent qui coule au fond de ce
précipice est le Simoïs qui , comme je
l'ai dit, prend sa source au mont Co-
3. 14
de la mosquée , j'aperçois un large
banc porté sur deux appuis , dont l'un
est un triglyphe , et l'autre un chapi-
teau corinthien , d'un style très-pur.
Voilà des monumens de l'art : n'y au-
rait-il pas eu autrefois quelque ville
importante sur cette colline ? Le voi-
sinage d'une plaine fertile et des belles
sources que je viens de voir, dans un
pays où l'eau est si rare et par consé-
quent si présieuse , aurait été sans
doute un puissant attrait pour ses fon-
dateurs.
J'avance toujours en montant vers
le village ; et, un mille au delà, du côté
de l'est, je me trouve subitement ar-
rêté sur les bords d'un affreux précipice
qui entoure , presque de toutes parts ,
la colline où je suis placé. Deux pas de
plus, et je tombais à quatre cents pieds
de profondeur.
Le torrent qui coule au fond de ce
précipice est le Simoïs qui , comme je
l'ai dit, prend sa source au mont Co-
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