DE 1 A TR.OADE. 2^5
îftôirts en ruines, à l'endroit où Ho-
mère l'a placé.
A une lieue de la mer, en remon-
tant le Simoïs, on trouve les restes
d'un pont fabriqué en pierres de taille,
et d'une construction si parfaite, qu'il
ne peut être l'ouvrage que des anciens.
A l'opposite de cette ruine , sur la rive
gauche du fleuve, on voit les débris
d'un monument dont on peut recon-
naître encore la forme primitive, quoi-
qu'elle ait été fort altérée, soit par la
main des hommes, soit par les eaux
du Simoïs. C'est un monceau de terre,
entrecoupé de fabriques intérieures,
et couvert de blocs de marbre, destinés
sans doute à l'orner autrefois.
J'avais d'abord pensé que la situa-
tion de ce monument pouvait convenir
au tombeau d'Ilus, qui, en effet, ne
pouvait pas être fort éloigné de là;
mais M. Heyne m'a fait changer d'opi-
nion : c'est lui qui m'a suggéré la
pensée du tombeau commun ; et il ne
îftôirts en ruines, à l'endroit où Ho-
mère l'a placé.
A une lieue de la mer, en remon-
tant le Simoïs, on trouve les restes
d'un pont fabriqué en pierres de taille,
et d'une construction si parfaite, qu'il
ne peut être l'ouvrage que des anciens.
A l'opposite de cette ruine , sur la rive
gauche du fleuve, on voit les débris
d'un monument dont on peut recon-
naître encore la forme primitive, quoi-
qu'elle ait été fort altérée, soit par la
main des hommes, soit par les eaux
du Simoïs. C'est un monceau de terre,
entrecoupé de fabriques intérieures,
et couvert de blocs de marbre, destinés
sans doute à l'orner autrefois.
J'avais d'abord pensé que la situa-
tion de ce monument pouvait convenir
au tombeau d'Ilus, qui, en effet, ne
pouvait pas être fort éloigné de là;
mais M. Heyne m'a fait changer d'opi-
nion : c'est lui qui m'a suggéré la
pensée du tombeau commun ; et il ne