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Lefebvre, Gustave
Recueil des inscriptions grecques-chrétiennes d'Égypte — Kairo, 1907

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https://doi.org/10.11588/diglit.13#0017
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AVANT-PROPOS.

C'est sur les conseils de M. Homolle que j'entrepris, il y a six ans, pendant mes premiers
voyages dans la vallée du Nil, de réunir les inscriptions grecques-chrétiennes du Diocèse
d'Egypte. Le résultat de mes recherches fut présenté, en iqo3, à l'Académie des Inscrip-
tions et Belles-Lettres : pour diverses raisons, mon travail demeura manuscrit. Dès mon
entrée au Service des Antiquités, le Directeur général, M. Maspero, voulut bien m'encou-
rager à réviser et compléter ce recueil épigraphique, qu'il m'offrit ensuite de faire publier
aux frais du Gouvernement Khédivial. L'impression de l'ouvrage fut mise en train au mois
d'août 10,06, mais elle ne put pas être poussée très activement, presque tous les loisirs que
me laissaient mes occupations professionnelles ayant été absorbés, pendant plus d'un an,
par l'édition des Fragments d\m manuscrit de Ménandre.

Je n'ai pas à regretter ces lenteurs et ces délais qui m'ont permis de modifier et d'amé-
liorer ma première rédaction : si je n'ai, d'une façon générale, rien changé au plan
primitif de mon Introduction—-inspiré des prolégomènes du livre de M. Bayet, De Titulis
Atticae Chrislianis, — par contre, la partie épigraphique a été non seulement augmentée
petit à petit de plus de deux cents textes, mais remaniée du tout au tout, conformément
aux principes établis, sur la proposition de M. Millet, au Congrès international d'Ar-
chéologie, tenu à Athènes, il y a trois ansEn effet, bien que ce livre ne dût pas, sous
sa forme actuelle, faire partie du Corpus inscriptionum Graecarum Chrislianarurn, projeté par
1 Ecole française d'Athènes, et dont les grandes lignes ont été arrêtées en 1905, j'ai tenu
cependant à faire un essai pratique de la méthode préconisée et définie lors du Congrès,
puisque cette méthode, dans l'esprit de ses promoteurs, doit s'appliquer à l'avenir à toute
publication d'inscriptions grecques-chrétiennes. Ce Recueil n'est qu'une édition très provi-
soire du véritable Corpus; mais, comme le cadre et le mode de transcription se trouvent
être les mêmes; comme, d'un autre côté, les textes antérieurement connus ont été pour la
plupart soigneusement revus, et qu'on y a joint tout l'inédit qui s'est pu rencontrer jusqu'à
ce jour, le Corpus reproduira à peu près tel quel — sauf l'apport des découvertes futures
— le contenu du Recueil, en y ajoutant des fac-similés. Voici maintenant, dans le détail,
comment j'ai compris ma tâche.

111 G. Millet, dans Byzantinische Zeilsehrift, XV, i 90G, p. /igG-5o2. Cl'. Comptes rendus du Congrès international
d'Archéologie, in-8°, Athènes, 1905, p. 316.
 
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