111. _ INSCRIPTION DU TO-BAHAL A KATMANDOU
L'inscription du To-bahal est gravée sur un socle à demi
enfoui dans le sol, à l'intérieur de Katmandou, tout près de
la porte orientale. Le socle porte aujourd'hui une statue
de Mahàkàla (vulg. Mahenkal) reconnaissable à sa cou-
ronne de têtes de mort, à son sceptre que surmonte le
vajra, surtout à la pochette (bourse ou demi-citron) qu'il
tient à la main, et au serpent qui lui entoure le cou et lui
cercle les reins. On ne peut admettre que ce soit là la sta-
tue originale, puisque la dédicace mentionne l'image d'un
Indra Divakara. Au reste j'ignore quelle divinité a pu être
désignée sous ce nom, et s'il s'agit d'un dieu hybride, à
caractère double, tel que le Sûrya-Vinâyaka du Népal mo-
derne.
L'inscription est tracée sur trois lignes, la dernière in-
complète ; les deux premières ont une longueur de 0"',60 ;
les lettres ont une hauteur moyenne de (P,01. Dans son
ensemble, elle rappelle étroitement l'inscription n" 2 de
Bhagvanlal, qui date de onze ans plus tard. Le caractère
paléographique est exactement le même et ne provoque
pas de remarque. Elle esL également en sanscrit, et aussi
disposée de la même manière : En tête la date «samvat
4j02')); puis la dédicace en deuxçjokas; enfin, en prose,
l'indication du bien-fonds attribué à la donation. La date
est exprimée en lettres-numérales. La mention complé-
L'inscription du To-bahal est gravée sur un socle à demi
enfoui dans le sol, à l'intérieur de Katmandou, tout près de
la porte orientale. Le socle porte aujourd'hui une statue
de Mahàkàla (vulg. Mahenkal) reconnaissable à sa cou-
ronne de têtes de mort, à son sceptre que surmonte le
vajra, surtout à la pochette (bourse ou demi-citron) qu'il
tient à la main, et au serpent qui lui entoure le cou et lui
cercle les reins. On ne peut admettre que ce soit là la sta-
tue originale, puisque la dédicace mentionne l'image d'un
Indra Divakara. Au reste j'ignore quelle divinité a pu être
désignée sous ce nom, et s'il s'agit d'un dieu hybride, à
caractère double, tel que le Sûrya-Vinâyaka du Népal mo-
derne.
L'inscription est tracée sur trois lignes, la dernière in-
complète ; les deux premières ont une longueur de 0"',60 ;
les lettres ont une hauteur moyenne de (P,01. Dans son
ensemble, elle rappelle étroitement l'inscription n" 2 de
Bhagvanlal, qui date de onze ans plus tard. Le caractère
paléographique est exactement le même et ne provoque
pas de remarque. Elle esL également en sanscrit, et aussi
disposée de la même manière : En tête la date «samvat
4j02')); puis la dédicace en deuxçjokas; enfin, en prose,
l'indication du bien-fonds attribué à la donation. La date
est exprimée en lettres-numérales. La mention complé-