ijo Recueil des Machines
D, Profil d’une jante sur un joint en large pour faire voir
1717. qu’une roue n’entre presque pas dans ces joints , & par ià
N°. 188. qu’ils ne nuisent aucunement aux voitures.
— 1—* La maniere la plus parfaite de paver les chemins, efl
celle qui donne occasion aux roues aes voitures de rendre
les chemins unis de pius en pius; & au contraire la maniere
de paver la plus imparfaite esi celle quidonne occasionaux
roues des voitures de rendre de pius en pius ies chemins
rabo teux.
II y a de deux sortes de joincs dans la maniere ordinaire
de paver 5 îes joints en iong , & les joints en large.
Les joints en iong sont un obstacle aux voitures beau-
coup pius grand que ies joints en iarge.
Si nous supposons un chemin pavé avec du pavé de huit
pouces, & parfaitement uni ^ comme des carreaux de mar-
bre, les joints à l’ordinaire d’environ un pouce , & que ce
chemin soit si bien pavé , que par ia suite ii ne s’y trouve
ni pavés élevés, ni pavés enfoncés, le seui arrangement
du pavéfera que les roues des voitures useront les bords des
pavés qui forment les joints en long, à un degré tel, qu’ils
formeront un obflacle égal à une pente d’un sur six, qui
est une pente auili roide que celle du pavé de la riviere
du jardin de Marly. Pour les joints en large , ils ne s’use-
ront presque point, & quand iis s’useroient autant que ies
Joints en long, ils ne feroient qu’un obstacle égal à une
pente d’un sur vingt-quatre, qui n’est que le quart de l’ob-
stacle que forment les joints en long.
Ii est bien vrai que ie peu de largeur que l’on donne
aux roues ( deux pouces Ôt demi) est cause en plus grande
partie de cet accident. La nature demanderoit que les
joints du pavé, & la largeur des roues fussent proportion-
nés l’un à i’autre, de maniere que les roues n’entrassent au-
cunement dans les joints en long. On croit que 4 pouces
est la largeur des roues que demandent les joints du pavé
ordinaire. Sur le vieux pavé, qui eft extrêmement ébué.
D, Profil d’une jante sur un joint en large pour faire voir
1717. qu’une roue n’entre presque pas dans ces joints , & par ià
N°. 188. qu’ils ne nuisent aucunement aux voitures.
— 1—* La maniere la plus parfaite de paver les chemins, efl
celle qui donne occasion aux roues aes voitures de rendre
les chemins unis de pius en pius; & au contraire la maniere
de paver la plus imparfaite esi celle quidonne occasionaux
roues des voitures de rendre de pius en pius ies chemins
rabo teux.
II y a de deux sortes de joincs dans la maniere ordinaire
de paver 5 îes joints en iong , & les joints en large.
Les joints en iong sont un obstacle aux voitures beau-
coup pius grand que ies joints en iarge.
Si nous supposons un chemin pavé avec du pavé de huit
pouces, & parfaitement uni ^ comme des carreaux de mar-
bre, les joints à l’ordinaire d’environ un pouce , & que ce
chemin soit si bien pavé , que par ia suite ii ne s’y trouve
ni pavés élevés, ni pavés enfoncés, le seui arrangement
du pavéfera que les roues des voitures useront les bords des
pavés qui forment les joints en long, à un degré tel, qu’ils
formeront un obflacle égal à une pente d’un sur six, qui
est une pente auili roide que celle du pavé de la riviere
du jardin de Marly. Pour les joints en large , ils ne s’use-
ront presque point, & quand iis s’useroient autant que ies
Joints en long, ils ne feroient qu’un obstacle égal à une
pente d’un sur vingt-quatre, qui n’est que le quart de l’ob-
stacle que forment les joints en long.
Ii est bien vrai que ie peu de largeur que l’on donne
aux roues ( deux pouces Ôt demi) est cause en plus grande
partie de cet accident. La nature demanderoit que les
joints du pavé, & la largeur des roues fussent proportion-
nés l’un à i’autre, de maniere que les roues n’entrassent au-
cunement dans les joints en long. On croit que 4 pouces
est la largeur des roues que demandent les joints du pavé
ordinaire. Sur le vieux pavé, qui eft extrêmement ébué.