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3)0,
APPROUVÉES PAR L® A C A D É M ï E. îjp
rude, il consiste à éiever des accorts, qtii ont beaucoup
couté à descendre, par rapport à leur longueur ôcàleur 1731.
poids ; ôc cetravail demande dautant plus de prompti- No.34,7.
tude dans son exécution, que le ber décrit ci-dessus,
n’est uniquement fait, quepour soutenir le vaisseaudans
sa course, ainsi il est de conséquence de Faccorer dans
son arrêt.
S’il arrive que le vaisseau se lance sans s’arrêter, on
fait remonter ce ber à force de bras le long de la cale.
Voilà la manœuvre que Fon pratique pour lancer les
vaisseaux du premier, deuxieme, troisieme & quatrieme
rang. A l’égard des petites frégates, on ne fait qu’em-
boîter leurs quilles , ôc on met à chaque côté deux
anguilles ou coëtes qui les soutiennent par leur ssanc,
jusqu à ce qu’ils soient à ssot & terminent leur course en
heurtant contre plusseurs mâts ssottans, de même que
les gros vaisseaux. On ne sauroit concevoir combien cet-
te maniere de iancer les vaissseaux, est préjudiciabie,
tant pour les risques que j'ai expiiqués ci-desssus, que
par rapport aux disférens tours de reins qu’un vaissseau
se donne en cet état. Si l’on imagine un poids aussi énor-
me que celui d’un gros vaisseau, qui n’est soutenu que
par un ssmpie ber, qui a très-peu de base par rapport à
ia largeur du vaissseau, que les hauts de ce vaissseau char-
gent ôc travailient absolument à déranger les membres
qui approchent le plus de la maîtresse varangue ; parce
que les ssancs du vaissseau saiüent bien au-delà des par-
ties soutenues par ies çolombiers du ber ; son fort,
qui est une partie esssentielle pour sa conservation en mer,
n’est pas moins endommagé. Ce fort n’est dans ce mo-
ment soutenu de rien. II arrive asssez souvent que ce
vaisseau s’arrête , comme je l’ai expliqué , Ôc souffre
d’autant plus , qu’il reste de temps dans cette situation.
L’on me dira peut-être que le vaissseau doit donc
souffrir 4 ans I e temps de s a construdion, Je répondsà
S ij
3)0,
APPROUVÉES PAR L® A C A D É M ï E. îjp
rude, il consiste à éiever des accorts, qtii ont beaucoup
couté à descendre, par rapport à leur longueur ôcàleur 1731.
poids ; ôc cetravail demande dautant plus de prompti- No.34,7.
tude dans son exécution, que le ber décrit ci-dessus,
n’est uniquement fait, quepour soutenir le vaisseaudans
sa course, ainsi il est de conséquence de Faccorer dans
son arrêt.
S’il arrive que le vaisseau se lance sans s’arrêter, on
fait remonter ce ber à force de bras le long de la cale.
Voilà la manœuvre que Fon pratique pour lancer les
vaisseaux du premier, deuxieme, troisieme & quatrieme
rang. A l’égard des petites frégates, on ne fait qu’em-
boîter leurs quilles , ôc on met à chaque côté deux
anguilles ou coëtes qui les soutiennent par leur ssanc,
jusqu à ce qu’ils soient à ssot & terminent leur course en
heurtant contre plusseurs mâts ssottans, de même que
les gros vaisseaux. On ne sauroit concevoir combien cet-
te maniere de iancer les vaissseaux, est préjudiciabie,
tant pour les risques que j'ai expiiqués ci-desssus, que
par rapport aux disférens tours de reins qu’un vaissseau
se donne en cet état. Si l’on imagine un poids aussi énor-
me que celui d’un gros vaisseau, qui n’est soutenu que
par un ssmpie ber, qui a très-peu de base par rapport à
ia largeur du vaissseau, que les hauts de ce vaissseau char-
gent ôc travailient absolument à déranger les membres
qui approchent le plus de la maîtresse varangue ; parce
que les ssancs du vaissseau saiüent bien au-delà des par-
ties soutenues par ies çolombiers du ber ; son fort,
qui est une partie esssentielle pour sa conservation en mer,
n’est pas moins endommagé. Ce fort n’est dans ce mo-
ment soutenu de rien. II arrive asssez souvent que ce
vaisseau s’arrête , comme je l’ai expliqué , Ôc souffre
d’autant plus , qu’il reste de temps dans cette situation.
L’on me dira peut-être que le vaissseau doit donc
souffrir 4 ans I e temps de s a construdion, Je répondsà
S ij