APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 145
Voici quelques observations sur les échappemens àre-
pos engénéral , ôc en particuiier sur ceiui de M. Gour-
dain.
i°. C’est dans labonté de l’échappement que consiste
la justesfe des montres & des penduies, la perfedlion du
rouage d’ailieurs devient presque inutile. C’est donc le
point de perfetlion oii rArtifie doit tendre.
2°. M. Gourdain dit que c’est d’après les réssexions
qu’il a faites sur i’échappement de M. Graham qu’il a tra-
vaiilé : voiia un exemple qui ne sçauroit être trop suivi
par lesgens de l’art.
3 °. Le repos de cetéchappement se fait à distance égale
sur le plan droit ou horisontal de la piece À , que i’inven-
teur nomme croiffant, ou demi-lune, avec i’aètion que com-
munique la roue de rencontre par ses plans inclinés , sur
les pentes IK , IL de l’épaissseur de cette même piece A ,
c’est-à-dire, que i’àètion & le repos se fontà distance égale
du centre de mouvement du balancier.
4 e. La premiere montre fut faite à six roues , pour avoir
un nombre moindre à la.roue de rencontre ; l’Àuteur y
trouva unesi grande justesie , lorsqu’elle fut finie, qu’il
en recommençaune autre semblable qui fut suivie de beau-
coup d’autres dont ii eut iieu d’être également satisfait.
5 0. L’égalité de force nécesssaire dans ce dernier mo-
biie est l’objet qui a portéi’Auteur à ne mettre que six roues
dans le mouvement, afin d’avoir moins de nombre à ia
derniere roue qui est la roue d.e rencontre, & par consé-
quent plus de faciiité à former ies dents qui deviennent
plus grosses.
<5°. Pour ceîa il a donné une forme courbe aux dents
de cette roue , par laquelie la pratique i’a persuadé que
le mouvement se fait à force égale.
7 0. II a observé de ne donner au croistant A qui porte
les deuxleviers,qu’une épaisseur sufiisante , pour la pou-
voir travailler, afin que l’adion de ia roue de rencontre
1742.
No.45* i
Voici quelques observations sur les échappemens àre-
pos engénéral , ôc en particuiier sur ceiui de M. Gour-
dain.
i°. C’est dans labonté de l’échappement que consiste
la justesfe des montres & des penduies, la perfedlion du
rouage d’ailieurs devient presque inutile. C’est donc le
point de perfetlion oii rArtifie doit tendre.
2°. M. Gourdain dit que c’est d’après les réssexions
qu’il a faites sur i’échappement de M. Graham qu’il a tra-
vaiilé : voiia un exemple qui ne sçauroit être trop suivi
par lesgens de l’art.
3 °. Le repos de cetéchappement se fait à distance égale
sur le plan droit ou horisontal de la piece À , que i’inven-
teur nomme croiffant, ou demi-lune, avec i’aètion que com-
munique la roue de rencontre par ses plans inclinés , sur
les pentes IK , IL de l’épaissseur de cette même piece A ,
c’est-à-dire, que i’àètion & le repos se fontà distance égale
du centre de mouvement du balancier.
4 e. La premiere montre fut faite à six roues , pour avoir
un nombre moindre à la.roue de rencontre ; l’Àuteur y
trouva unesi grande justesie , lorsqu’elle fut finie, qu’il
en recommençaune autre semblable qui fut suivie de beau-
coup d’autres dont ii eut iieu d’être également satisfait.
5 0. L’égalité de force nécesssaire dans ce dernier mo-
biie est l’objet qui a portéi’Auteur à ne mettre que six roues
dans le mouvement, afin d’avoir moins de nombre à ia
derniere roue qui est la roue d.e rencontre, & par consé-
quent plus de faciiité à former ies dents qui deviennent
plus grosses.
<5°. Pour ceîa il a donné une forme courbe aux dents
de cette roue , par laquelie la pratique i’a persuadé que
le mouvement se fait à force égale.
7 0. II a observé de ne donner au croistant A qui porte
les deuxleviers,qu’une épaisseur sufiisante , pour la pou-
voir travailler, afin que l’adion de ia roue de rencontre
1742.
No.45* i