DOI issue:
Recueil des Machines Année 1748
DOI article:N. 481
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0512
38S Recueil des Machines
quelque considération, comme ils n*ont point lieu dans
17.1.8. le temps oii le baiancier agit sans ia roue de rencontre,
N°»q81, tnais seulement quand elie chasie ia paiette lorsque ia
—-- force du régulateur est ia pius grande, iis ninfiueroient
que très-peu sur le temps des vibrations.
y?. Si d 3 un côté ia petite réiiitance du reisort RM,
dérobe une quantité presqu’infiniment petite du mouve-
ment que la roue de rencontre tend à imprimer au ba-
lancier, cette quantité même, quoique la pius petite
qu’on puifîe imaginer n’efl: point totalement perdue, eiie
est restituée en partie par ce même ressdrt R M, lorsque
dans le recuie, son aâion, au moyen du plan incliné,
concourt avec celle de la courbe AE.
Enfin une expérience qui fait voir que la résistance
du levier recourbé ne doit être de nulie considération,
c’est qu’on peut augmenter ou diminuer considérabiement
la bande du ressort R M, sans qu’il en survienne aucune
' difïerence dans les arcs parcourus par le balancier, ni
dans ie temps employé pour chacune de fes vibrations.
,Voici ies propriétés que TAuteur trouve dans son échap-
pement.
Celie qu’on y remarque d’abord, cdst une liberté du
rdguiateur beaucoup pius grande que dans toutes ies
autres constructions : pour en avoir une preuve sensible,
arrangez le ievier QPX, ddne des montres de M. le
Roy, de façon que ie ressort R étant retranché, idx-
trêmité X ne put sortir des dents de ia roue de rencontre,
& que cette roue ne put tourner qudn arriere, non dans
le sens G K, comme quand la montre marche ; cela fait,
ayant remonté la montre, ldn a écarté ie balancier ôt
son ressbrt spiral, ddn angle de quatre-vingt dix degrés
de leur point de repos; ayant ensuite donné ia iiberté
au réguiateur, quoique dans chaque vibration ia roue
recuiât un peu par Paôtion de la courbe A, comme iors-
que le levier pouvoit sortir ddntre les dents ; ces vibra-
quelque considération, comme ils n*ont point lieu dans
17.1.8. le temps oii le baiancier agit sans ia roue de rencontre,
N°»q81, tnais seulement quand elie chasie ia paiette lorsque ia
—-- force du régulateur est ia pius grande, iis ninfiueroient
que très-peu sur le temps des vibrations.
y?. Si d 3 un côté ia petite réiiitance du reisort RM,
dérobe une quantité presqu’infiniment petite du mouve-
ment que la roue de rencontre tend à imprimer au ba-
lancier, cette quantité même, quoique la pius petite
qu’on puifîe imaginer n’efl: point totalement perdue, eiie
est restituée en partie par ce même ressdrt R M, lorsque
dans le recuie, son aâion, au moyen du plan incliné,
concourt avec celle de la courbe AE.
Enfin une expérience qui fait voir que la résistance
du levier recourbé ne doit être de nulie considération,
c’est qu’on peut augmenter ou diminuer considérabiement
la bande du ressort R M, sans qu’il en survienne aucune
' difïerence dans les arcs parcourus par le balancier, ni
dans ie temps employé pour chacune de fes vibrations.
,Voici ies propriétés que TAuteur trouve dans son échap-
pement.
Celie qu’on y remarque d’abord, cdst une liberté du
rdguiateur beaucoup pius grande que dans toutes ies
autres constructions : pour en avoir une preuve sensible,
arrangez le ievier QPX, ddne des montres de M. le
Roy, de façon que ie ressort R étant retranché, idx-
trêmité X ne put sortir des dents de ia roue de rencontre,
& que cette roue ne put tourner qudn arriere, non dans
le sens G K, comme quand la montre marche ; cela fait,
ayant remonté la montre, ldn a écarté ie balancier ôt
son ressbrt spiral, ddn angle de quatre-vingt dix degrés
de leur point de repos; ayant ensuite donné ia iiberté
au réguiateur, quoique dans chaque vibration ia roue
recuiât un peu par Paôtion de la courbe A, comme iors-
que le levier pouvoit sortir ddntre les dents ; ces vibra-