Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1753
DOI article:
N. 490
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0584
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
442 Recueil des Machines

—n. ■—»— a raccourci les pieds cormiers du devanc de la voiture,
175- 3. ce qui suffit pour donner de la facilité d’attacher haut les
420. soupentes, & procurer par ce moyen le passage aux roues

j ..de devant; il fait pencher la voiture un peu pius en ar-

riere qu’en avant, ce qui eft plus commode po.ur ceux
.qui sont dedans , plus avantageux pour ies chevaux’;
car il eft reconnu qu’un poids placé sur des roues de de-
vant , moitié des grandes , fait qu’on fatîgue beau-
coup plus ies chevaux que le même poids placé sur ies
roiu.es de derriere,

On pourroit suspendre la voiture avec des ressor-ts, &
donner aux roues de devant presque la même hauteur
qu’à celles de derriere : on auroit à la vérité le poids des
ressorts de plus, ce qui, joint aux autres inconvéniens,
doit faire abandonner le parti.

M. de Chenonceaux a vu une voiture fort rude qu’on
vouloit rendre douce, en faisant suspendre ies sie'ges avec
des cordons attachés à l’impériale; mais cette voiture n’en
étoit pas moins rude : on auroit pû y ajouter de petits
ressorts, à l’extrêmité desquels les cordes auroient été
attachées : on y eut senti moins de cahots que dans toutes
celles qu’on a vues jusqu’à présent, sans appesantir les
équipages, ni apporter d’obliacles aux mouvemens des
chevaux ; mais on perdroit la place des coffres, & l’on
âuroit un mouvement doux comme ceiui d’une balan-
coire, qui pourroit incommoder ceux qui n’y seroient
point accoutumés.

M. de Chenonceaux fait encore observer qu’ii seroit
néceffaire pour les voitures où l’on veut placer des ian-
ternes, de faire des calibres juûes, suivant ie foyer de ia
parabole. Les ouvriers tracent cette courbe sans regle &
sans exadtitude, ce qui fait que les rayons de lumiere ne
pouvant pas se réunir à un foyer commun, se résséchiilent
tiifféremment, & cette aberration du foyer commun di-
minue considérablement la lumiere.

\
 
Annotationen