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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1753
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N. 490
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0585
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ÀPPROUVÉES PÂR l’AcAdËMIE. 44^

Voici les avantages qui résultent de cette corre&ion,
aux voitures à quatre roues. 175-5.

i°. La forme a beaucoup de grace; & pour ceux qui N°.4<?o;

ne l’examineront pas en détail, elle paroîtra la même ---

que celles des voitures ordinaires.

2°. Les changemens proposés sont (I faciles, que sans
saire, pour ainsi dire, d’autre dépense que celles des roues
à toutes les voitures déja faites, on pourra diminuer le
frottement des roues sur leurs axes, faire tirer les chevaux
à la hauteur de leur poitrail, 6c faire pasier les roues de
trois piedsdeux pouces sans rien changer au brancard.

3°. Les esiieux étant droits fans plians en avant ni en
desious, la voiture sera moins sujette à verser : la voie
n’étant point rétrécie du bas, les roues dureront plus
long-temps en s’usant également, 6c seront moins dans
le cas de se rompre ôc de se déranger.

4°. Les Maîtres 6c les Domestiques seront plus dou-
cement ; les chevaux en état de faire beaucoup plus de
travail, même en reculant : ils pourront aller plus vîte,

6c seront moins sujets à se blefîer au poitrail, 6c à s’écor-
cher ia cuifîe. Les chevaux attelés, comme on le propose,
dans un tournant, ou même en passant d’un côté de rue
à Tautre, ne seront pas sujets à être serrés ôc gênés du bas
par les traits, ôc par conséquent moins exposés à tomber
lorsque le pavé eft mauvais.

5°. La voiture ne se trouvera pas plus élevée dans au-
cune de ses parties, que les voitures ordinaires : les Maîtres
ôc les Domestiques n’auront pas plus haut à monter.

Tous ces avantages paroiisent confirmés par l’appli-
cation que M. de Chenonceaux a faite à une voiture à
quatre places, fort rude ôc trop lourde pour aller loin à
deux chevaux , qui, sans avoir été allégée , est devenue
fi roulante, que son cocher y attele ses chevaux par pré-
férence à une voiture à deux places, qui, quoique beau-
coup plus légere, est moins roulante, parce qu’elle est

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