444 Recueil des Machines
—»...■■■..—. restée avec les défauts communs à toutes les voitures de
175*5. cette espece. Cette voiture seroit encore plus parsaite*
N°. 4po. il on avoit pu soumettreles ouvriers auxsujétions de cette
»-construdlion; mais il est asfez difficile de les faire sortir
de leurs usages ordinaires, & on est souvent obligé d’avoir
recours à ceux d’une profesiion différente, parce qusiis
sont plus dociles, n’ayant adopté aucun préjugé sur un
travail qusils n ont pas coutume de faire.
Lorsque les cochers lavent leurs voitures, ils ne doivent
pas pasfer leur éponge sur les assemblages à tenons Ôc
mortoises, parce quel’eau s’y insinue,y séjourne ôc pourrit
l’un 6c l’autre : il faut qu’ils se servent d’une brosie hu-
medlée ; le train Ôc la caifîe en dureront plus long-temps.
Je n’ai pas cru devoir comprendre dans l’extrait ci-
defîus, Jes parties discutées dans le certificat ci-après,
pour éviter une répétition inutile ; ainsi l’on peut consi-
dérerquece que je viens de détaiiler, joint à ce que le cer-
tificat contient, font ensemble le Mémoire de M. du Pin
de Chenonceaux.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par ordre de l’Académie, un
Mémoire de M. du Pin de Chenonceaux, dans le-
quel il expose les moyens dont il s’est servi pour per-
fedionner les voitures à quatre roues, en les rendant plus
roulantes.
Ii a fait ses essais sur une berline à quatre places ; ii a
donné cinq pieds cinq pouces de diametre aux roues de
derriere, 6c quatre pieds aux roues de devant : ii a placé
la volée à la hauteur du poitraii des chevaux, 6c a relevé
le timon à proportion ; il a donné la même voie aux roues
de devant qu’à celies de derriere : il a fait mettre à i’ex-
trêmité du lisoir ôc aux brancards 3 des rondelles de fer 3
contre lesqueües frottent le derriere des moyeux ; 6c au-
—»...■■■..—. restée avec les défauts communs à toutes les voitures de
175*5. cette espece. Cette voiture seroit encore plus parsaite*
N°. 4po. il on avoit pu soumettreles ouvriers auxsujétions de cette
»-construdlion; mais il est asfez difficile de les faire sortir
de leurs usages ordinaires, & on est souvent obligé d’avoir
recours à ceux d’une profesiion différente, parce qusiis
sont plus dociles, n’ayant adopté aucun préjugé sur un
travail qusils n ont pas coutume de faire.
Lorsque les cochers lavent leurs voitures, ils ne doivent
pas pasfer leur éponge sur les assemblages à tenons Ôc
mortoises, parce quel’eau s’y insinue,y séjourne ôc pourrit
l’un 6c l’autre : il faut qu’ils se servent d’une brosie hu-
medlée ; le train Ôc la caifîe en dureront plus long-temps.
Je n’ai pas cru devoir comprendre dans l’extrait ci-
defîus, Jes parties discutées dans le certificat ci-après,
pour éviter une répétition inutile ; ainsi l’on peut consi-
dérerquece que je viens de détaiiler, joint à ce que le cer-
tificat contient, font ensemble le Mémoire de M. du Pin
de Chenonceaux.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par ordre de l’Académie, un
Mémoire de M. du Pin de Chenonceaux, dans le-
quel il expose les moyens dont il s’est servi pour per-
fedionner les voitures à quatre roues, en les rendant plus
roulantes.
Ii a fait ses essais sur une berline à quatre places ; ii a
donné cinq pieds cinq pouces de diametre aux roues de
derriere, 6c quatre pieds aux roues de devant : ii a placé
la volée à la hauteur du poitraii des chevaux, 6c a relevé
le timon à proportion ; il a donné la même voie aux roues
de devant qu’à celies de derriere : il a fait mettre à i’ex-
trêmité du lisoir ôc aux brancards 3 des rondelles de fer 3
contre lesqueües frottent le derriere des moyeux ; 6c au-