ÀPPROUVÉES PAR L SAcàD3ïMIË. < 44 s
près des palonnieres, il a fait faire des nœuds aux traits,
pour qu’ils ne puissent s’appliquer que de plat sur la cuisse
des chevaux.
Nous ne parlerons point du diametre que M. de Che-
nonceaux a donné aux roues de derriere, parce qu ii esl ie
même qu’aux voitures ordinaires.
Les roues de devant ont ordinairement vingt-huit à
trente pouces de diametre : en leur donnant quarante-six
ou quarante-huit pouces, comme M. de Çhenonceaux,
on a au moins moitié plus de levier pour vaincre la ré-
hstance des frottemens de l’essieu dans les moyeux.
L’augmentation de diametre donne aux roues pîus d’ap-
pui sur le terrein, & les empêche d’entrer ausii profon-
dément dans les creux formés par les inégalités du pavé
ou du torrent ; ensorte que la voiture doit être moins
sujetteaux cahots,principalement dans le passage des ruis-
seaux. La volée, placée à la hauteur du poitraii des che-
vaux, empêche qu’iis ne soient appesantis du jarret, &
exige moins de force pour ie tirage. Cet avantage, joint
à la facilité que l’augmentation du diametre des roues de
devant donne au roulage, est ia principale perfedtion que
M. de Chenonceaux a donnéeà sa voiture : il est vrai que
de plus grandes roues sur le devant expose sa voiture à
être plus faciiement accrochée, lorsqu’on est obligé de
tourner, & demande plus d’attention de la part du co-
cher, lorsqu’il faut entrer dans des portes difficiles; mais
ce léger inconvénient ne nous paroît pas une raison suf-
fisante pour se priver d’un avantage réel que l’on trouve
dans des roues beaucoup plus grandes que les roues
ordinaires.
Ii y a bien des gens qui s’imaginent que pîus on di-
minue les roues de devant, plus la voiture a de chasse
ou de facilité à monter ; mais c’est une erreur que M. de
Chenonceaux a fort bien remarquée , & comme savoient
déja fait la plupart de ceux qui ont examiné cette ma-*
près des palonnieres, il a fait faire des nœuds aux traits,
pour qu’ils ne puissent s’appliquer que de plat sur la cuisse
des chevaux.
Nous ne parlerons point du diametre que M. de Che-
nonceaux a donné aux roues de derriere, parce qu ii esl ie
même qu’aux voitures ordinaires.
Les roues de devant ont ordinairement vingt-huit à
trente pouces de diametre : en leur donnant quarante-six
ou quarante-huit pouces, comme M. de Çhenonceaux,
on a au moins moitié plus de levier pour vaincre la ré-
hstance des frottemens de l’essieu dans les moyeux.
L’augmentation de diametre donne aux roues pîus d’ap-
pui sur le terrein, & les empêche d’entrer ausii profon-
dément dans les creux formés par les inégalités du pavé
ou du torrent ; ensorte que la voiture doit être moins
sujetteaux cahots,principalement dans le passage des ruis-
seaux. La volée, placée à la hauteur du poitraii des che-
vaux, empêche qu’iis ne soient appesantis du jarret, &
exige moins de force pour ie tirage. Cet avantage, joint
à la facilité que l’augmentation du diametre des roues de
devant donne au roulage, est ia principale perfedtion que
M. de Chenonceaux a donnéeà sa voiture : il est vrai que
de plus grandes roues sur le devant expose sa voiture à
être plus faciiement accrochée, lorsqu’on est obligé de
tourner, & demande plus d’attention de la part du co-
cher, lorsqu’il faut entrer dans des portes difficiles; mais
ce léger inconvénient ne nous paroît pas une raison suf-
fisante pour se priver d’un avantage réel que l’on trouve
dans des roues beaucoup plus grandes que les roues
ordinaires.
Ii y a bien des gens qui s’imaginent que pîus on di-
minue les roues de devant, plus la voiture a de chasse
ou de facilité à monter ; mais c’est une erreur que M. de
Chenonceaux a fort bien remarquée , & comme savoient
déja fait la plupart de ceux qui ont examiné cette ma-*