L. i. Thc
baid.
CUudia. de
Imd. Stili-
con. L i. »
»
V
33
30
De nupt. „
Philolog.
I. z. p. 55.
456 L A RELIGÎON
rcau : mais on peut dire sans ssatterie qu’ils ont attrap-
pc îrueux que ies premiers -, la maniere d’exprimer cc
qu’ils avoicnt mtcntion de représenter.
En effet, selon Stace 8c son Interprete Ludlàtius,
Mïthras domptant le Taureau 8c l’atterrant, sîgni-
fioit- ies avantages qisavoit le Soleil sur la Lune. (a)
Mcrcure droit sur la Lune figurée par le Taureau qui
paroit animé 8c prendre sa coursc, exprime parfass
tement la süpcriorité du Soleil, 8c iintendance quil
a sur la Lunc, 8c sur tous les Astres, en reglant leur
cours, 8c donnaUt le branle à ces globes, à ces mas-
scserrantes, selon rexpreflion d’un Poete.
Et vagi teftatur volventem Jidera Mitbram.
Martianus Capelk adresse au Soleii ces paroles : En
parcourant, dit-il, nôtre Hemisphere, vous procu^
rez à la terre une agréable temperature de i’asr, 8c en
pressant ou retardant le cours des Astres, vous ieur
faitcs observcr dans leur marcheune loi uniforme 8c
pleine dc sagtsse. ( b )
Platon 8c 'Ciccron avoient dit tout cela plus au long
du Soleil, sans avoir peut-être lamoindre connoissance
de Mithras. Zoroastre, Celse, Porphyre, Julien &plu-
sieurs autrcs Panegvristcs déclarcz de Mithras, 8c qui
ne s’étudioient qu’à relever sa gloire, 8c à lui attirer
des adorateürs, n’ont fait que lui appliquer ces mê-
mes: pensées en détail. Gr si on veut y faire attention,
;j ]][- ; j ÎC'iQÜ 1 . L' ;.T L ■ ! ; , i
(:a ) Sol enim Lnnain minorem dans solus amicarn
poteniia sua & humiliorem do- Temperiem Supeuis, corfipel-
censj Taurura insidens cornibus lens arque coërcens
torquet. Sidera sacra Deûmj cumle-
( b ) Nam mediura tu curris iter, gem cursibtis addis.
on
baid.
CUudia. de
Imd. Stili-
con. L i. »
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30
De nupt. „
Philolog.
I. z. p. 55.
456 L A RELIGÎON
rcau : mais on peut dire sans ssatterie qu’ils ont attrap-
pc îrueux que ies premiers -, la maniere d’exprimer cc
qu’ils avoicnt mtcntion de représenter.
En effet, selon Stace 8c son Interprete Ludlàtius,
Mïthras domptant le Taureau 8c l’atterrant, sîgni-
fioit- ies avantages qisavoit le Soleil sur la Lune. (a)
Mcrcure droit sur la Lune figurée par le Taureau qui
paroit animé 8c prendre sa coursc, exprime parfass
tement la süpcriorité du Soleil, 8c iintendance quil
a sur la Lunc, 8c sur tous les Astres, en reglant leur
cours, 8c donnaUt le branle à ces globes, à ces mas-
scserrantes, selon rexpreflion d’un Poete.
Et vagi teftatur volventem Jidera Mitbram.
Martianus Capelk adresse au Soleii ces paroles : En
parcourant, dit-il, nôtre Hemisphere, vous procu^
rez à la terre une agréable temperature de i’asr, 8c en
pressant ou retardant le cours des Astres, vous ieur
faitcs observcr dans leur marcheune loi uniforme 8c
pleine dc sagtsse. ( b )
Platon 8c 'Ciccron avoient dit tout cela plus au long
du Soleil, sans avoir peut-être lamoindre connoissance
de Mithras. Zoroastre, Celse, Porphyre, Julien &plu-
sieurs autrcs Panegvristcs déclarcz de Mithras, 8c qui
ne s’étudioient qu’à relever sa gloire, 8c à lui attirer
des adorateürs, n’ont fait que lui appliquer ces mê-
mes: pensées en détail. Gr si on veut y faire attention,
;j ]][- ; j ÎC'iQÜ 1 . L' ;.T L ■ ! ; , i
(:a ) Sol enim Lnnain minorem dans solus amicarn
poteniia sua & humiliorem do- Temperiem Supeuis, corfipel-
censj Taurura insidens cornibus lens arque coërcens
torquet. Sidera sacra Deûmj cumle-
( b ) Nam mediura tu curris iter, gem cursibtis addis.
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