Sur un Tableau Suppose de Lautrec
«LA FILLE LA IDE».
p
J ’est une fille laide et dont 1 äpre visage
Evoque les plaisirs ardents
Qui vous mettent aux yeux une lueur d’orage
Et de la cendre entre les dents . . .
Quand on la voit passer sous le feu cru du lustre
Seule en ses farouscbes attraits,
La lumiere repand quelque cbose de rustre
Sur le masque dur de ses traits;
Elle n’appelle pas la parole cramtive
Ni l'abord longtemps differe
Ni le geste prudent ni l’oeillade furtive
Ni l’aveu tout bas murmure.
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«LA FILLE LA IDE».
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J ’est une fille laide et dont 1 äpre visage
Evoque les plaisirs ardents
Qui vous mettent aux yeux une lueur d’orage
Et de la cendre entre les dents . . .
Quand on la voit passer sous le feu cru du lustre
Seule en ses farouscbes attraits,
La lumiere repand quelque cbose de rustre
Sur le masque dur de ses traits;
Elle n’appelle pas la parole cramtive
Ni l'abord longtemps differe
Ni le geste prudent ni l’oeillade furtive
Ni l’aveu tout bas murmure.
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