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la classe la Acuité de tenir la promesse faite en son nom, et
de celles qui se sont opposées si longtemps à ce que je
m'occupasse moi-même de la publication de ces mémoires
que je viens enfin produire.
Les mots en italique qu'on a pu voir dans la citation que
je viens de faire, ces mots : M. Mauduit donne quelques
notions nouvelles sur les murs de Troie, m'avaient déjà for-
tement disposé à penser que cette partie du rapport de
M. Lebrelon avait été rédigée sous l'influence de M. le comte
de Choiseul-Gouffier ; j'en acquis la conviction, très-peu
après mou arrivée à Paris, laquelle ne fut effectuée que le
25 juin i8i3. A cette époque, M. de Choiseul n'avait encore
publié que le premier volume de son Voyage pittoresque de
la Grèce (i). Ce savant avait réservé pour le second volume
ce qu'il avait à dire de la Troade.
On m'avait écrit qu'il m'attendait avec impatience; je
m'empressai de l'aller voir; j'en reçus un accueil fort gra-
cieux ; mais nous ne pûmes être longtemps d'accord. L'auteur
du Voyage pittoresque parlait des murs dont j'ai levé les
plans comme de cboses qu'il connaissait, qu'il avait vues lui-
même, et dont seulement il avait négligé de faire tracer la
configuration par ses dessinateurs ou ses ingénieurs. Il me
priait de vouloir bien remettre à sa disposition ces mêmes
plans que j'avais donnés à M. Méchain, consul de France
aux Dardanelles, et que celui-ci avait envoyés, sans mon aveu,
( ' ) Le frontispice du second, volume porte la date de 1809; mais le
chapitre XIV, appartenant à la seconde partie, ce chapitre où l'auteur
traite de ce qui est relatif à la Troade, ne parut que bien après mon re-
tour en Russie.
la classe la Acuité de tenir la promesse faite en son nom, et
de celles qui se sont opposées si longtemps à ce que je
m'occupasse moi-même de la publication de ces mémoires
que je viens enfin produire.
Les mots en italique qu'on a pu voir dans la citation que
je viens de faire, ces mots : M. Mauduit donne quelques
notions nouvelles sur les murs de Troie, m'avaient déjà for-
tement disposé à penser que cette partie du rapport de
M. Lebrelon avait été rédigée sous l'influence de M. le comte
de Choiseul-Gouffier ; j'en acquis la conviction, très-peu
après mou arrivée à Paris, laquelle ne fut effectuée que le
25 juin i8i3. A cette époque, M. de Choiseul n'avait encore
publié que le premier volume de son Voyage pittoresque de
la Grèce (i). Ce savant avait réservé pour le second volume
ce qu'il avait à dire de la Troade.
On m'avait écrit qu'il m'attendait avec impatience; je
m'empressai de l'aller voir; j'en reçus un accueil fort gra-
cieux ; mais nous ne pûmes être longtemps d'accord. L'auteur
du Voyage pittoresque parlait des murs dont j'ai levé les
plans comme de cboses qu'il connaissait, qu'il avait vues lui-
même, et dont seulement il avait négligé de faire tracer la
configuration par ses dessinateurs ou ses ingénieurs. Il me
priait de vouloir bien remettre à sa disposition ces mêmes
plans que j'avais donnés à M. Méchain, consul de France
aux Dardanelles, et que celui-ci avait envoyés, sans mon aveu,
( ' ) Le frontispice du second, volume porte la date de 1809; mais le
chapitre XIV, appartenant à la seconde partie, ce chapitre où l'auteur
traite de ce qui est relatif à la Troade, ne parut que bien après mon re-
tour en Russie.