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NOTES POUR LA CARTE GÉOGRAPHIQUE.

t. Le contour conjecturé de la côte a été tracé d'après l'inspection des lieux, les recherches
de l'Académie deNaples, et divers passages de Pline et de Strabon. Les distances ont été prises
sur la grande carte de Zanoni, et c'est d'après celle de Cammillo Pellegrini que j'ai disposé les
voies antiques qui ne sont plus visibles.

2. Le Vésuve. Cette montagne, consacrée autrefois à Jupiter, n'avoit qu'un seul sommet
avant l'éruption de 79. Dion rapporte que sa cime étoit creusée en amphithéâtre; mais du temps
de Procope, c'est-à-dire sous Justinien, le cratère n'offroit plus qu'un gouffre irrégulier. Depuis
cette époque, le volcan ayant renversé la partie méridionale de son cratère, et formé par suite
ce pic de cendre qui s'élève au-dessus de Y A trio del Cavallo, la montagne s'est trouvée être
divisée en deux sommets; l'un, de rochers calcinés, appelé Somma, et l'autre, de cendres et de
laves, nommé il Vesuvio.

3. Pompei, située à l'embouchure du Sarno. Cette ville avoit d'un coté les marais Pompéiens,
et de l'autre les salines d'Hercule, ainsi nommées, parce qu'elles étoient en face de la pierre
d'Hercule, rocher isolé au milieu de la mer. C'est aux environs de cet écueil qu'on voyoit ces
poissons familiers dont parle Pline, liv. XXXII.

4. Herculanum. Cette ville étoit située, au rapport de Strabon, sur un promontoire dont il
ne r.este plus de vestiges; à côté d'elle étoit le port de Retina.

5. Paléopolis et Néapolis. Ces deux villes étoient si près l'une de l'autre qu'on les a souvent
confondues ; cependant on ne peut douter qu'elles ne fussent différentes, quoique habitées par
le même peuple. Paléopolis devoit être sur la hauteur de Saint-Elme, et ce fut sans doute cette
position qui lui permit de soutenir un siège de deux ans contre les Romains.

Néapolis étoit au-dessous, sur le mont Ec/tia, niainlenant Pizzo-falconc, où l'on voit encore
l'antre de Mithra : elle s'étendit peu à peu de chaque côté le long du rivage, et finit par occuper,
sous les empereurs, à peu près le même terrain qu'aujourd'hui.

6. L'Île de Mégaris a été en partie abîmée dans la mer par les tremblements de terre ; on
n'en voit plus que de faibles restes, sur lesquels le château de l'OEuf est bâti. -

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