DOI Heft:
Etablissement de la société
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XXX
D'après ces Idées générales, il descendit aux détails d'un
Plan, & divisa la Société en trois parties. La première devoit
être composée de Membres ordinaires, tous réiiclents dans ses
Etats, & le plus grand nombre dans la Capitale, il ne dérogea
à ce règlement qu'en faveur de quelques personnes attachées à fon
service, & dans le cas d'être rapprochées à chaque instant de
la Helse.
La séconde Classe dut être composée de tous les sçavans du
monde, qui sans être Antiquaires par choix, étoient senfîbles au
defîr piquant de connoitre l'état de l'Esprit humain dans les Siècles
les plus reculés, l'orignedes choses, la nanTance des'Arts:
Enfin il admit des Membres correspondans qui acceptent la
charge de donner avis de tout ce qui peut sournir occasion aux
recherches.
La plupart des Souverains ce sont contentés de protéger ces
sortes d'Etablisiemens. FREDERIC crut devoir saire un pas
de plus en faveur des Sçiences, & prèsider celui-ci en perfonne.
La, dépouillant le falle dont par tout eft entourée la Souveraineté,
iln'est, en quelque sorte, le premier que par son goût, fon zélé,
ses connouTances. LaisTant la liberté des suffrages, il ne conser-
ve que sa voix, écoute les disculïîons sans gêner les opinions.
Il a nommé cette institution, la Société des Antiquités, quel-
ques personnes crurent, que nous nous serions expliqué plus claire-
ment, si nous avions dit Société des Antiquaires. Pourquoi? on
dit Société d'Agriculture, l'Académie des Sçiences; c'eft dans le
même sens qu'on dit Société des Antiquités.
Ensin son plan se trouve développé dans une discours d'un de
ses Membres 9) dont Nous transcrirons ici quelques morceaux.
*) Mr. l'Abbé Collignon.
D'après ces Idées générales, il descendit aux détails d'un
Plan, & divisa la Société en trois parties. La première devoit
être composée de Membres ordinaires, tous réiiclents dans ses
Etats, & le plus grand nombre dans la Capitale, il ne dérogea
à ce règlement qu'en faveur de quelques personnes attachées à fon
service, & dans le cas d'être rapprochées à chaque instant de
la Helse.
La séconde Classe dut être composée de tous les sçavans du
monde, qui sans être Antiquaires par choix, étoient senfîbles au
defîr piquant de connoitre l'état de l'Esprit humain dans les Siècles
les plus reculés, l'orignedes choses, la nanTance des'Arts:
Enfin il admit des Membres correspondans qui acceptent la
charge de donner avis de tout ce qui peut sournir occasion aux
recherches.
La plupart des Souverains ce sont contentés de protéger ces
sortes d'Etablisiemens. FREDERIC crut devoir saire un pas
de plus en faveur des Sçiences, & prèsider celui-ci en perfonne.
La, dépouillant le falle dont par tout eft entourée la Souveraineté,
iln'est, en quelque sorte, le premier que par son goût, fon zélé,
ses connouTances. LaisTant la liberté des suffrages, il ne conser-
ve que sa voix, écoute les disculïîons sans gêner les opinions.
Il a nommé cette institution, la Société des Antiquités, quel-
ques personnes crurent, que nous nous serions expliqué plus claire-
ment, si nous avions dit Société des Antiquaires. Pourquoi? on
dit Société d'Agriculture, l'Académie des Sçiences; c'eft dans le
même sens qu'on dit Société des Antiquités.
Ensin son plan se trouve développé dans une discours d'un de
ses Membres 9) dont Nous transcrirons ici quelques morceaux.
*) Mr. l'Abbé Collignon.