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Montfaucon, Bernard de; Ganeau, Etienne [Oth.]; Gosselin, Nicolas [Oth.]; Giffart, Pierre François [Oth.]
L' Antiquité Expliquée Et Représentée En Figures (Band 1,2): Les Dieux des Grecs & des Romains: Les Heros parvenus à la Divinité — A Paris: Chez Florentin Delaulne, Hilaire Foucault, Michel Clousier, Jean-Geoffroy Nyon, Etienne Ganeau, Nicolas Gosselin, Et Pierre-François Giffart, 1719

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.68442#0231
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OÙ. Fon parle d’Esculape , de la déeiTe Rome , des Dioscures, de là
Fortune , des Penates 8c de plusieurs autres dieux des Grecs
&c des Romains.

CHAPITRE PREMIER.
les origines disserentes d’Efculape font caufe quon en compteplufieurs de même nom'.
11. Son payis y fin éducation & fis enfans. III. Images d’Efculape.
I K. Autres images du même.
1. T A commune opinion est qu’Esculape , que les Grecs appellent Ascle-
s 4 pius , étoitfils d’Apollon & de Coronis. Ce sentiment prévalut enfin
dans les anciens tems sur un grand nombre d’autres que les Mythologues ont
avancez sur l’origine d’Esculape. Ce sont apparemment ces differentes origi-
nes qui ont porté les auteurs posterieurs à ces tems fabuleux à multiplier les
Esculapes y ne pouvant se persuader que des origines & des allions si differen-
tes se pussent rapporter au même. D’autres croient qu’effeélivement il y a eu
plusieurs Esculapes. Cicéron en compte trois. » Le premier Esculape, dit-il
ess le fils d’Apollon : les Arcadiens disent qu’il a trouvé l’usage du Specillum
que quelques-uns prennent pour un instrument de medecine y & que c’est<®
le premier qui a bandé les plaies. Le sécond est frere de Mercure, sécond «
du nom : celui-ci fut frappé de la foudre ; il est enterré, dit-on, à Cynolure. «
Le troisiéme est fils d’Alcippe & d’Arsinoé , qui a trouvé le secret de purger d
le ventre & d’arracher les dents. On montre en Arcadie assez prés du sseuve
Lusius , son sepulcre & son bois sacré. D’autres parlent encore bien différem-
ment de l’origine & de la naissance d’Esculape. Comme sa mere s’appelloit
Coronis, qui est le nom propre d’une Nymphe , & en même tems celui de

LIBER II·

^übi de FEfculapio, de dea Roma > de Dioffcuris > de Fortuna y de Penatibus±
deque aliis plurimis Gracorum Romanomnque dus.

CAPUT PRIMUM.
I. O ri fine s Æficîilapii diverfiœ in eau Ça fiant
cur plures Æficulapii numerenttir. II. Ejus
patria, educatio ? liberi. III. Æficulapii ima-
fines. IH Ali a ejufidem imafineSi
I· TJ A vulgaris opinio est Æsculapium, quem Græ-
JLjci vocant , filium fuiile Apollinis &
Coronidis : quæ opinio diversas alias de ortu Æscula-
pii mythologorum narrationes obscuravit & obruit.
Ab his diversis originis ejus enarrandæ modis , porte-
rions ævi seriptores plures Æsculapios celebrandi an-
!om. I

sam arripuere ; quod putarent non modo tam diversos
parentes , sied etiam tam diversa gesta non polle ad
eumdem pertinere. Alii existimarunt plures Æscula-
pios vere fiiisie ; tres numerat Cicero de nat. deorum
lib. 3. zÆfculapiorum primus Apollinis , quem Ar-
cades colunt , qui fpecillum invenifse , primufque vulnus
obligavissfe dicitur : fecundus 3 fecundi Mercurii frater ;
is fulmine percusfus dicitur humatus efse Cyno furis ?
tertius 3 Arfippi & Arfinoœ s qui primus purgationem
alvi dentifque evulfionem , ut ferunt} invenit 3 cujus
in Arcadia non longe a Lupo flumine fepulcrum & lu·»
eus oftenditur. Alii de origine Æsculapii alia referunt.
Cum autem mater ejus Coronis appellaretur, quod &
nymphæ & cornicis avis nomen proprium est, puta**
■Ο o ii
 
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