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https://doi.org/10.11588/diglit.68442#0364
Pl.
ccxiv.
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w.{» W. (ΚΛΛ) ' (EiSse®®*?
livre IV
Où il est parlé de la Nuit, des Dieux No&urncs, de Mithras s des
Nymphes , & d’un grand nombre d’autres Dieux des
Grecs & des Romains.
CHAPITRE PREMIER.
Z La Nuit déejfe fis images. 1I. Peinte avec un grand voile parfemé d'étoiles.
III. Drife pour Diane Lune. IV. Les enfans de U Nuit.V. Le dieu Somne ou
le Sommeil, Té fis images. VI. La Mort qualifiée Sommeil éternel dans les
épitaphes. VÏL Ses enfans félon Ovide. VIII. Laville du dieu Somne de Lucien.
IX. Bri^p déejfe du fommeil.
I. ï A Nuic étoic fille du Chaos , dit Hesiode · elle étoit la plus ancienne
1 ydes divinitez sélon d’autres. L’auteur que nous avons sous le nom
d’Orphée l’appelle la naere des dieux & des hommes. Theocrite dit quelle
alloit sur un chariot précédé par les astres : d’autres lui donnoient des ailes
comme a Cupidon & àlaVidoire. Enfin Euripide la dépeint vêtue & cou-
verte d’un grand voile noir, accompagnée des astres, & allant en cet équi-
page sur ion char. Cette derniere maniéré est celle qui a été le plus en uiage
même jusqu’aux siecles du moienâge. On la voit quelquefois lur un char,
tenant un grand voile tour parlemé d’étoiles étendu lur la tête. D’autres
fois on la trouve sins chariot, aiant ausii un grand voile , quelle tient d’une
main, & tourne de l’autre son ssambeau vers la terre pour l’éteindre. Cette
maniéré de peindre la Nuit apaisé jusqu’au Christianilme.
11. Nous la voions1 ainsi peinte d’un très beau dessein dans le manuscrit de
la Bibliothèque du Roi, cotté 1878. & nous la donnons ici telle que nous l’avons
déjà représentée dans la Paléographie Greque* p. 13. Il est à remarquer que la
maniéré des anciens de personifier les vertus, les vices, les monts, la mer,
LIBER IV
Ljhi de Nofie de que Diis No ffurnis, de Mithra, de Nymphis, de que
innumeris pene aliis Gr&corum Romanommque dus.
CAPUT PRIMUM.
Z. Nûx dea3 ejufque fchemata. II. Députa cum
magno vélo fiellis confperfo. III. Pro Diana
Luna accipitur. IM. Ejus filii. X. Deus Som
nus ejufique imagines. Ml. Mors Somnus œtor-
nus vocatur in epitaphiis. Vil. Ejusfilii fe-
cundum Ovidium. LUI. Drbs dei Somni
apud Lucianum. IX- Βήζο dea fiomni.
I. ΆΤΟχ filia Chaos , & numinum omnium anti-
EN quissimum erat, ut quidam aiunt j Pseudor-
pheus in hymnis illam vocat matrem deum &: homi-
num. Theocritus curru, vedtam ait praecedentibus stel-
lis. Alas alii ipsi tribuebant ■> ut Cupidini &: Viftoriae.
Euripides demum in Ione illam magno nigroque vel©
opertam amiétamque ait comitantibus steliis 3 & hoc
ornatu curru vecftam. Hic postremus modus Noéti
fuit familiarior, & in usu fuit etiam posterioribus sae-
culis atque medio aevo. Hoc cultu illa vehebatur. Ali-
quando etiam sine curru sola occurrit eodem magno
velo operta , quod altera tenet manu 3 altera vero fa-
cem ardentem terrae admovens extinguit. Qui modus
depingendae Nostis etiam ad Christianos transiit.
II. Hujusmodi schema 1 pulcherrimum habemus
in manuseripto Bibliothecae Regiae num. 1878. tale-
que hic repraesentamus quale in Palaeographia Grae-
ca p. 13. Notandum est modum illum profanorum ve-
terum res multas personarum forma repraelentandi >
nempe virtutes 3 vitia 9 montes3 mare 3 noôtem, &c.
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livre IV
Où il est parlé de la Nuit, des Dieux No&urncs, de Mithras s des
Nymphes , & d’un grand nombre d’autres Dieux des
Grecs & des Romains.
CHAPITRE PREMIER.
Z La Nuit déejfe fis images. 1I. Peinte avec un grand voile parfemé d'étoiles.
III. Drife pour Diane Lune. IV. Les enfans de U Nuit.V. Le dieu Somne ou
le Sommeil, Té fis images. VI. La Mort qualifiée Sommeil éternel dans les
épitaphes. VÏL Ses enfans félon Ovide. VIII. Laville du dieu Somne de Lucien.
IX. Bri^p déejfe du fommeil.
I. ï A Nuic étoic fille du Chaos , dit Hesiode · elle étoit la plus ancienne
1 ydes divinitez sélon d’autres. L’auteur que nous avons sous le nom
d’Orphée l’appelle la naere des dieux & des hommes. Theocrite dit quelle
alloit sur un chariot précédé par les astres : d’autres lui donnoient des ailes
comme a Cupidon & àlaVidoire. Enfin Euripide la dépeint vêtue & cou-
verte d’un grand voile noir, accompagnée des astres, & allant en cet équi-
page sur ion char. Cette derniere maniéré est celle qui a été le plus en uiage
même jusqu’aux siecles du moienâge. On la voit quelquefois lur un char,
tenant un grand voile tour parlemé d’étoiles étendu lur la tête. D’autres
fois on la trouve sins chariot, aiant ausii un grand voile , quelle tient d’une
main, & tourne de l’autre son ssambeau vers la terre pour l’éteindre. Cette
maniéré de peindre la Nuit apaisé jusqu’au Christianilme.
11. Nous la voions1 ainsi peinte d’un très beau dessein dans le manuscrit de
la Bibliothèque du Roi, cotté 1878. & nous la donnons ici telle que nous l’avons
déjà représentée dans la Paléographie Greque* p. 13. Il est à remarquer que la
maniéré des anciens de personifier les vertus, les vices, les monts, la mer,
LIBER IV
Ljhi de Nofie de que Diis No ffurnis, de Mithra, de Nymphis, de que
innumeris pene aliis Gr&corum Romanommque dus.
CAPUT PRIMUM.
Z. Nûx dea3 ejufque fchemata. II. Députa cum
magno vélo fiellis confperfo. III. Pro Diana
Luna accipitur. IM. Ejus filii. X. Deus Som
nus ejufique imagines. Ml. Mors Somnus œtor-
nus vocatur in epitaphiis. Vil. Ejusfilii fe-
cundum Ovidium. LUI. Drbs dei Somni
apud Lucianum. IX- Βήζο dea fiomni.
I. ΆΤΟχ filia Chaos , & numinum omnium anti-
EN quissimum erat, ut quidam aiunt j Pseudor-
pheus in hymnis illam vocat matrem deum &: homi-
num. Theocritus curru, vedtam ait praecedentibus stel-
lis. Alas alii ipsi tribuebant ■> ut Cupidini &: Viftoriae.
Euripides demum in Ione illam magno nigroque vel©
opertam amiétamque ait comitantibus steliis 3 & hoc
ornatu curru vecftam. Hic postremus modus Noéti
fuit familiarior, & in usu fuit etiam posterioribus sae-
culis atque medio aevo. Hoc cultu illa vehebatur. Ali-
quando etiam sine curru sola occurrit eodem magno
velo operta , quod altera tenet manu 3 altera vero fa-
cem ardentem terrae admovens extinguit. Qui modus
depingendae Nostis etiam ad Christianos transiit.
II. Hujusmodi schema 1 pulcherrimum habemus
in manuseripto Bibliothecae Regiae num. 1878. tale-
que hic repraesentamus quale in Palaeographia Grae-
ca p. 13. Notandum est modum illum profanorum ve-
terum res multas personarum forma repraelentandi >
nempe virtutes 3 vitia 9 montes3 mare 3 noôtem, &c.