*4*4 L’ANTIQUITE' E X P LI QU E'E, &c.
garantir du froid. Il ne porte rien, parce que c’est un vent flerile.
” ΣΚΙΡΩΝ 5 Sciron y qui étoit le même vent qu’ Argefies. On l’appelloit ainsi
«à Athènes, parce qu’il venoit du côté des rochers Scironides, comme Stra-
«bon& Pline l’aisurent, & sur le Pont-Euxin on le nommoit Thrascias. lia
«de la barbe au menton, & porte de même que le vent de Nord une veste &
55 des bottines, mais il a outre cela un vase d’eau renversé à la main : ainsi
«il falloir que ce vent de Nord-ouesi ou Maefiro fût pluvieux à Athènes *
«quoique dans nos quartiers il dissipe les nuages. Quelques-uns disenr que
«c etoit le même que Cæcias ; mais je dois suivre mon modèle, & les auteurs
«seeontredisent souvent les uns les autres.
« ΖΕφτροχ , le Zephirou Favonius sélon les Latins, est le vent d’Occident,
”Ouest ou Ton ente. Il est jeune, & a l’estomac & la jambe à nud. Il présen-
» te des sseurs dans le devant de son manteau , & se tient presque assis, sans
05qu’on s’apperçoive qu’il vole. Aussi est-ce un vent doux & agréable, qui
5>est ami des sseurs, & ne les abbat pas comme les autres. Les deux autres
vents sont engagez dans le bâtiment, ôcc’étoient sans doute ceux qui lui-
35 vent.
93 ΝΟΤΟΣ, Notus9 Aufer, Sud, ou vent du midi, qui est un vent plu-
w vieux & turbulent. Les Grecs modernes le nomment encore Notia les Ita-
liens Ofiro, & les Provençaux le Marin.
33 Art, Lips , que les Latins appelaient Asricus, & les modernes Sud-oueft *
33Garbin & Labetchesic). Je me souviens d’avoir vu le deisein de cette tour dans
®’un manuscrit en velin de l’année 1465. fait par un certain Francesco Giam-
i5bettiarchite(fte, où ce dernier vent est marqué comme je l’ai mis.
îmum pallio vultum obtegit ut frigus depellat . nihil-
que gestat, quia sterilis est.
2ΚΙΡΛΝ Sciron 3 idem erat qui Argestes. Sciron au-
tem Athenis , quia ex Scirone rupe ssabat, ut Strabo
âtque Plinius referunt : in Euxino ponte Thraskias
appellabatur. Hic barbatus est, ac vestem ocrcasque
gestat ut Boreas. Praeterea vas aquæ inverium tenet,
quo ssgnificatur hunc ventum Nord-oueft vel maeftro
diôium, imbriferum Athenis fuisse, etsi in regionibus
nostris nubes dissîpet. Hunc quidam putant esse Cæ-
ciam j sed ego monumenti istius ordinem sequor}
cum alioqui seriptores ssepe mutuo dissideant.
ΖΕΦΤΡΟΞ, Zephyrus seu Favonius apud Latinos,
est occidentalis ventus , Oueft &C Ponente appellatus.
Hic juvenis repræscntatur 3 nudo peétore nudaqueti-
Tablé
bta. In pallii sinu ssores osfert, peneque sedens exhi-
betur , ita ut vix volantem credas : est quippe ventus
placidus & gratiosus, ssoribus opportunus , quos non
decutit ut alii venti. Reliqui duo venti quodam ædi-
ficio obteguntur^ suntque haud dubie duo sequentes.
NOTQ2 , Notus , ./lufier 3 Sud dieftus , seu Meri-
dionalis ventus , imbrifer & turbulentus. Græci re.
centiores Notia appellant, Itali Oftro3 in Gallo-
Provincia Marinum»
ΛΙΨ , Liys , quem Latini Africum appellant, re-’
centiores vero Sud-oueft, Garbinum & Labetcbe (sic).
Hujusce turris delineationem me videre memini in
manuseripto codice membranaceo fa&am anno 146·$.
a quodam Francisco Giambctti architecto , ubi hie
poliremus ventus sse notatur-
garantir du froid. Il ne porte rien, parce que c’est un vent flerile.
” ΣΚΙΡΩΝ 5 Sciron y qui étoit le même vent qu’ Argefies. On l’appelloit ainsi
«à Athènes, parce qu’il venoit du côté des rochers Scironides, comme Stra-
«bon& Pline l’aisurent, & sur le Pont-Euxin on le nommoit Thrascias. lia
«de la barbe au menton, & porte de même que le vent de Nord une veste &
55 des bottines, mais il a outre cela un vase d’eau renversé à la main : ainsi
«il falloir que ce vent de Nord-ouesi ou Maefiro fût pluvieux à Athènes *
«quoique dans nos quartiers il dissipe les nuages. Quelques-uns disenr que
«c etoit le même que Cæcias ; mais je dois suivre mon modèle, & les auteurs
«seeontredisent souvent les uns les autres.
« ΖΕφτροχ , le Zephirou Favonius sélon les Latins, est le vent d’Occident,
”Ouest ou Ton ente. Il est jeune, & a l’estomac & la jambe à nud. Il présen-
» te des sseurs dans le devant de son manteau , & se tient presque assis, sans
05qu’on s’apperçoive qu’il vole. Aussi est-ce un vent doux & agréable, qui
5>est ami des sseurs, & ne les abbat pas comme les autres. Les deux autres
vents sont engagez dans le bâtiment, ôcc’étoient sans doute ceux qui lui-
35 vent.
93 ΝΟΤΟΣ, Notus9 Aufer, Sud, ou vent du midi, qui est un vent plu-
w vieux & turbulent. Les Grecs modernes le nomment encore Notia les Ita-
liens Ofiro, & les Provençaux le Marin.
33 Art, Lips , que les Latins appelaient Asricus, & les modernes Sud-oueft *
33Garbin & Labetchesic). Je me souviens d’avoir vu le deisein de cette tour dans
®’un manuscrit en velin de l’année 1465. fait par un certain Francesco Giam-
i5bettiarchite(fte, où ce dernier vent est marqué comme je l’ai mis.
îmum pallio vultum obtegit ut frigus depellat . nihil-
que gestat, quia sterilis est.
2ΚΙΡΛΝ Sciron 3 idem erat qui Argestes. Sciron au-
tem Athenis , quia ex Scirone rupe ssabat, ut Strabo
âtque Plinius referunt : in Euxino ponte Thraskias
appellabatur. Hic barbatus est, ac vestem ocrcasque
gestat ut Boreas. Praeterea vas aquæ inverium tenet,
quo ssgnificatur hunc ventum Nord-oueft vel maeftro
diôium, imbriferum Athenis fuisse, etsi in regionibus
nostris nubes dissîpet. Hunc quidam putant esse Cæ-
ciam j sed ego monumenti istius ordinem sequor}
cum alioqui seriptores ssepe mutuo dissideant.
ΖΕΦΤΡΟΞ, Zephyrus seu Favonius apud Latinos,
est occidentalis ventus , Oueft &C Ponente appellatus.
Hic juvenis repræscntatur 3 nudo peétore nudaqueti-
Tablé
bta. In pallii sinu ssores osfert, peneque sedens exhi-
betur , ita ut vix volantem credas : est quippe ventus
placidus & gratiosus, ssoribus opportunus , quos non
decutit ut alii venti. Reliqui duo venti quodam ædi-
ficio obteguntur^ suntque haud dubie duo sequentes.
NOTQ2 , Notus , ./lufier 3 Sud dieftus , seu Meri-
dionalis ventus , imbrifer & turbulentus. Græci re.
centiores Notia appellant, Itali Oftro3 in Gallo-
Provincia Marinum»
ΛΙΨ , Liys , quem Latini Africum appellant, re-’
centiores vero Sud-oueft, Garbinum & Labetcbe (sic).
Hujusce turris delineationem me videre memini in
manuseripto codice membranaceo fa&am anno 146·$.
a quodam Francisco Giambctti architecto , ubi hie
poliremus ventus sse notatur-