Pt.
Ij0 L'ANTIQUITE1 EXPLIQUEE, &c. L,v. ni.
CHAPITRE XV-
■/. Maison tfc campagne tirée d'une ancienne peinture, lî. TuUux dê.sontam
'III. Clef 4c fontaine, î'r. Cttfcaae. V* Ancien '■payija?e.
1. W^% A'Ns'Li maison decâmpag'iîë de Pline puisque tout étoitde pla'
\J pieH, 5c hors la tour oùétoit la salle à manger , il n'y avoit oup »
d'étages. C'eitce qu'on remarque auisi dans la maison de campagne cirée j,
puis peu des peintures trouvées dans les thermes de l'Empereur Titè,& dont
nous donnons l'image. Hors latour bien plus élevée que le reste , tout y
cil de ptain pied. Le haut -étage de la tour étoit tout percé de fenêtres pour
LX V- ..]e;pkinVde la vue, comme dit ci-defTus Martial ; c'étoit la qu'on prenoir. le
crêpas, 6c c'est-pour"cela que:Pline l'appelle cœnatio -, une salle à'souper. Le
"grand repas des anciens Romains--étoit le sou'pcr; ilsne'mangeoient queforr
■'.légèrement au déjeuner &c au dinër ,-eomme nous avons déjà dit. 'On ne çoh-
;noit rien aux appartenons du-principal logement, -qui paroit assefc petit ,"orné
■d'un portique Ôc de-fiatues. La lyre Se le tiepied font voir qu'Apollon en
-étoit le dieu tutelaire. On y voit un autre petit bâtiment asse-z -propre, qui
aaussi son -portique, au-côté duquel est la maison-du meraier , qury entré
-avec la femme. Le couvert de cette maison est en plate forme ornée de cer-
tains yasès d'une forme allez particulière. J'en ai vu un semblable d'albâtre
'indubitablement antique chez feu Monseigneur l'Archevêque de Cambrai. Le
-lecteur observera les autres petits ornemens, les lions , la toile tendue pour
'faire-ombre, le Priape qui ne manquoit jamais aux jardins &aùx maisons de
'.plaisance; •il-'e'st'ici posé sur une roche; "le pêcheur a la ligne : il paroit que
-cette maison de plaisance étoit sur le bord de la mer-, de même que celle de
:Pline. -La maison & les autres bitimens-cachent les jardins.
11. Un des ornemens de -ces maisons de -campagne étoient les fontaines;
■d-ùnt il ne nous reste plus que quelques tuiaux , dont l'un est du cabi-
net de M. Foucault , orné d'un génie du jardin, qui tient ses pieds sur la
tête d'un dauphin. Je nesa'i à quel usage-peut avoir été un autre tuiau du
C A P U T XV. mus. j£dificiorum villx.pa'rs insigrïior cuî fucrir usul
. . ._, . _, .... non lia chue percipi poresr ; csbeaomata portlcu at-
-_y. VtU exvetenpiêittracducin. II. Ttibtfî- qUcstacuîs. Lyraatquetripusinfupcriorcadiumpar-
faUvc sontibtis dcsiîmit.t.III. Estjlominm. tcpositaindicantApoIlinemctrcrubcujustutelapofr-'
IV. Aqux Upsas.'V. Fissura montes & txiWxfecant/Âliadêtiamœdisiciumeicgahsparvuih-
•ytsstttts exbibeits, que quadratum-conspicitur j qnodporticu sîmilirec
ornatu'r, ad eu jus latus eït villîci, u'c videtut, habica-
1. T N Plinii villa vix itlltim videnir suisst tabula- cu'lum', in quod intrar ipse villicus cum uxore : hu^
ii*uin>sac pr'jeter cccnationcm in turri poïïtam "jiishabitaculi te&umcstpIanasupeL-fîciesornatavafis
Zinnia'.plana ciâ'nt. Illud ipsum anîmâdvercîtur in forma: non vulgaris. Hiijusmodi vas antiquum vidi-
vilîa pàsscis abluneannïsïn Tliermis Irnperàrotis Ti- mus in àdibus *« (MiAlm D* Joannïsd'Etrées Ar-
'ti ex vclcti.pistura eduâra, cujus imaginem damus. chiepiseopi Cameiaccnlis. Reliqin Icetorobscrvabic,
Prêter cumin cfttcris omnibus altiorem omniaplana nempe Icônes , extensamceiam ad'umbraculum,Prii*
sunc. Sviprcmilm'turris'tabuiatum per Fcncstras imdî- pïim qui in Sortis & viïlîs semper ponebantr -, hic
'que positasS: fréquences luccm-accipit,idqucadpi'o- autem rùpï miminct ; pifeatorem qui ttèmùlâlinca
spedus aincenitatem. ^pisecs trahir. Ha:c villajUt & Pliiuanasin maris littoïe
_,,.-. , r ■-. >, ., ïuinevidetur;xdisiciahorrorum prorpeftumcollunt.
r Ji ' II. Aausvillu'iim.ornatus tonteserant,exquiou»
Inquir Marcialis supra. Hoc in ubulato cœnabanr, aliquor tubi fi(tuia:ve superfunt, quarum alrcrï q"ï
■jndeque cœnatio in rurri memoratur a Plinio. In cibo ex Museo css: iilustrissîmi D. Foucault, imminecgc-
sumendo Romani priccipuam habebant cœnîim , jen- nius hortorum pedibus capot dclphîni calcans : cm
tacillum & praudium longe minora -étant, uti disi- usui tuerît altcrex eodem Musco tubus, qui ex «n*
Ij0 L'ANTIQUITE1 EXPLIQUEE, &c. L,v. ni.
CHAPITRE XV-
■/. Maison tfc campagne tirée d'une ancienne peinture, lî. TuUux dê.sontam
'III. Clef 4c fontaine, î'r. Cttfcaae. V* Ancien '■payija?e.
1. W^% A'Ns'Li maison decâmpag'iîë de Pline puisque tout étoitde pla'
\J pieH, 5c hors la tour oùétoit la salle à manger , il n'y avoit oup »
d'étages. C'eitce qu'on remarque auisi dans la maison de campagne cirée j,
puis peu des peintures trouvées dans les thermes de l'Empereur Titè,& dont
nous donnons l'image. Hors latour bien plus élevée que le reste , tout y
cil de ptain pied. Le haut -étage de la tour étoit tout percé de fenêtres pour
LX V- ..]e;pkinVde la vue, comme dit ci-defTus Martial ; c'étoit la qu'on prenoir. le
crêpas, 6c c'est-pour"cela que:Pline l'appelle cœnatio -, une salle à'souper. Le
"grand repas des anciens Romains--étoit le sou'pcr; ilsne'mangeoient queforr
■'.légèrement au déjeuner &c au dinër ,-eomme nous avons déjà dit. 'On ne çoh-
;noit rien aux appartenons du-principal logement, -qui paroit assefc petit ,"orné
■d'un portique Ôc de-fiatues. La lyre Se le tiepied font voir qu'Apollon en
-étoit le dieu tutelaire. On y voit un autre petit bâtiment asse-z -propre, qui
aaussi son -portique, au-côté duquel est la maison-du meraier , qury entré
-avec la femme. Le couvert de cette maison est en plate forme ornée de cer-
tains yasès d'une forme allez particulière. J'en ai vu un semblable d'albâtre
'indubitablement antique chez feu Monseigneur l'Archevêque de Cambrai. Le
-lecteur observera les autres petits ornemens, les lions , la toile tendue pour
'faire-ombre, le Priape qui ne manquoit jamais aux jardins &aùx maisons de
'.plaisance; •il-'e'st'ici posé sur une roche; "le pêcheur a la ligne : il paroit que
-cette maison de plaisance étoit sur le bord de la mer-, de même que celle de
:Pline. -La maison & les autres bitimens-cachent les jardins.
11. Un des ornemens de -ces maisons de -campagne étoient les fontaines;
■d-ùnt il ne nous reste plus que quelques tuiaux , dont l'un est du cabi-
net de M. Foucault , orné d'un génie du jardin, qui tient ses pieds sur la
tête d'un dauphin. Je nesa'i à quel usage-peut avoir été un autre tuiau du
C A P U T XV. mus. j£dificiorum villx.pa'rs insigrïior cuî fucrir usul
. . ._, . _, .... non lia chue percipi poresr ; csbeaomata portlcu at-
-_y. VtU exvetenpiêittracducin. II. Ttibtfî- qUcstacuîs. Lyraatquetripusinfupcriorcadiumpar-
faUvc sontibtis dcsiîmit.t.III. Estjlominm. tcpositaindicantApoIlinemctrcrubcujustutelapofr-'
IV. Aqux Upsas.'V. Fissura montes & txiWxfecant/Âliadêtiamœdisiciumeicgahsparvuih-
•ytsstttts exbibeits, que quadratum-conspicitur j qnodporticu sîmilirec
ornatu'r, ad eu jus latus eït villîci, u'c videtut, habica-
1. T N Plinii villa vix itlltim videnir suisst tabula- cu'lum', in quod intrar ipse villicus cum uxore : hu^
ii*uin>sac pr'jeter cccnationcm in turri poïïtam "jiishabitaculi te&umcstpIanasupeL-fîciesornatavafis
Zinnia'.plana ciâ'nt. Illud ipsum anîmâdvercîtur in forma: non vulgaris. Hiijusmodi vas antiquum vidi-
vilîa pàsscis abluneannïsïn Tliermis Irnperàrotis Ti- mus in àdibus *« (MiAlm D* Joannïsd'Etrées Ar-
'ti ex vclcti.pistura eduâra, cujus imaginem damus. chiepiseopi Cameiaccnlis. Reliqin Icetorobscrvabic,
Prêter cumin cfttcris omnibus altiorem omniaplana nempe Icônes , extensamceiam ad'umbraculum,Prii*
sunc. Sviprcmilm'turris'tabuiatum per Fcncstras imdî- pïim qui in Sortis & viïlîs semper ponebantr -, hic
'que positasS: fréquences luccm-accipit,idqucadpi'o- autem rùpï miminct ; pifeatorem qui ttèmùlâlinca
spedus aincenitatem. ^pisecs trahir. Ha:c villajUt & Pliiuanasin maris littoïe
_,,.-. , r ■-. >, ., ïuinevidetur;xdisiciahorrorum prorpeftumcollunt.
r Ji ' II. Aausvillu'iim.ornatus tonteserant,exquiou»
Inquir Marcialis supra. Hoc in ubulato cœnabanr, aliquor tubi fi(tuia:ve superfunt, quarum alrcrï q"ï
■jndeque cœnatio in rurri memoratur a Plinio. In cibo ex Museo css: iilustrissîmi D. Foucault, imminecgc-
sumendo Romani priccipuam habebant cœnîim , jen- nius hortorum pedibus capot dclphîni calcans : cm
tacillum & praudium longe minora -étant, uti disi- usui tuerît altcrex eodem Musco tubus, qui ex «n*