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Montfaucon, Bernard de
L' antiquité expliquée et représentée en figures / Antiquitas explanatione et schematibus illustrata (Supplement 4): Qui comprend la guerre, les ponts, les aqueducs, la navigation, les phares & les tours octogones / Ubi agitur de re bellica, de pontibu — Paris, 1724 [Cicognara, 2493-14]

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https://doi.org/10.11588/diglit.895#0079
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BELIER NON SUSPENDU, MARQUES DE VICTOIRES, &c. 3S'
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LIVRE TROISIEME-
Bclier non suspenda, marques de vi£toires, largesTe
aux soldats.
CHAPITRE PREMIER.'
/, Le bélier des Amiens. II. Les dissérentes manières four saire aller cette machine, $*
battre en brèche. El. Di{scrtation de M. le Chevalier de Follard sur le bclier non
sufgendu.
E Bélier étoit la machine dont les Anciens se servôiènt le plus ordi-
nairement pour battre en brèche. Elle était en itsàge non seulement
chez les Grecs &c chez les Romains, mais aussi chez les peuples bar-
r bares ; les Gaulois, les Daces s'en servoient & les Germains auilï ;
si les trophées qu'on appelle de Marias, ont été érigez pour une victoire rem-
portée sur les Germains, comme quelques-uns le prétendent.
II. Les Carthaginois sélon Virruve 1. i o. c. i 9. furent les inventeurs de cette
machine au siege de Cadis. Voulant détruire une forteresse qu'ils avoient prise,
& n'ayant ni les instrumens de fer, ni les machines necessàirès pour cela , ils
prirent une poutre, & à coups redoublez à force de bras, ils jetterènt la fou-*
teresse à bas. Nous voions dans la planche LXXX. du quatrième tome de l'An-
tiquité les Daces se servir de même du bélier pour battre en brèche une forte-
resse défendue par les Romains : iis le poussent à force de bras, S: n'ont rien qui
les mette à couvert des coups des ennemis. La machine emploiée en cette ma^
niere ne pouvoir pas faire grand esfet ; aussi ne prirent-ils pas la forteresse.

LI B El TERTI US-
.Arles non fkspenfïts> vifîoria flgna3 largitas mititaris',
CAPUT PR'IMUM. IL Ombagmenses > inqiritVîmmus I. 10.C.13.
ad Cales opji:t;;n.:'i.!.ti ;.:;fi.t posurtitut ; Cum Miem c.i-
I, Aria,-vitcriim tiitlh.trism.uhiiiA, H. A-Mi-j.-.nt lur sttthmi cepîjstiir , id demot'm jirnt i(»".;, PosU.tqism
jus aâmivcnilr. );:.::'<;:>;.: .:/! uim-osdej'tekiidos. IlI.lYis- non habitent»! -u! dxn-iihh;:iiu fai.it:ni:i.t suiiisimut ûg.
strttth D.EqmtU de l-'olUrd cira .iricicm non [uspcu- imm ; 'tdqus m.inlltts snjfrueaics : i.-;.-.:.'c;;.r cjm (ummum
sitm. murum comhtenur pit!s,tii;,-i, siu.iii:ti hç.ijitm ordïnes
dejhhb.iM , & ïm gr.ttl.tùiu ex ordinc tùurn tomniiwi-
I. A Ries machinaerat , qua ut pUirimumve- titmemdijjipitvtruiit. lu tabula ixxx. quaiti Antiqui-
Oà tercs utebantur ad ucbïura curriumque tatis explanara: tomi Dacos vîdemus ariate muras ar-
JLJ&. muros dejidendos. Non a Gnecis modo cis ciijufdam Romanoruni eodem modo iropewntes.
aiqui: a Romanis adliibcbatuv ; Ccd ttiaul alîavbatis , Aritccm illi maniiv.i'i [iiiliiiL-uc & :n>?c"ui«,nalloiiuc
a Gqllîs, a Dacis ; imo ctiam a Geimams, si quidem munimenro qbteââ, Romaiioiu.u tc)îs patène. Illo
truj\L-ai!!a qii.!:Mariivi!i.-:Li)tiiv,pro vittonaiisGc-niia- mo,lo ;ulliii>ita in~cliina :m:\ qi::i; :;upn: ;U'.tltavcpo-
nis repoctata etessa siittintj nt aliquotum seccopinio. taat ; indeque cvciùt ut illi re inscâa dilcwleicnt.
Tome IV. E
 
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