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FOUILLES A DAHCHOUR.
D'ailleurs j'avais rencontré les haldes de travaux souterrains, et l'existence d'un ou plusieurs puits
dans les environs ne faisait plus pour moi aucun doute.
Toutes ces observations faites, je ne m'attachai plus qu'à l'étude des déblais et, réunissant
tous mes ouvriers dans la partie située entre l'angle nord-ouest de l'enceinte et la pyramide, je fis
exécuter un grand nombre de sondages à la pioche, distants les uns des autres de deux mètres
seulement. Je suivis également les fondations du mur d'enceinte, afin d'en déterminer les propor-
tions d'une façon rigoureuse. Enfin, le 26 février, les sondages accusèrent une dépression de la
roche en place. Ils pénétraient dans l'entonnoir d'un puits situé à 10 mètres environ du mur d'en-
ceinte presqu'au nord de l'angle du nord-ouest de la pyramide.
Ce puits était de pauvre aspect, ses faces inachevées semblaient n'avoir point été orientées,
et a priori on n'eut jamais cru qu'il donnait accès dans la nécropole des reines. Mais la quantité
de débris qui l'entourait était très considérable.
Les puits des tombeaux qui ont été violés aux basses époques sont toujours remplis de sable
fin, pour ainsi dire tamisé. Cela tient à ce que les spoliateurs, ayant vidé le puits à une époque où
les tombeaux n'étaient plus surveillés, les ont laissés ouverts; le vent du désert les a alors remplis
Fig. n3.
de matériaux légers. Ceux, au contraire, dont la spoliation remonte à une époque reculée ou qui
n'ont jamais été profanés, sont remplis de débris jetés intentionnellement. Cette règle semble être
générale dans la nécropole de Dahchour : je l'ai fréquemment vérifiée. Dans le puits que nous
venions d'ouvrir le remplissage était fort dur, composé qu'il était de cailloux, de débris de grès et
de fragments de calcaire de Tourah. Ces déblais n'avaient point été maniés depuis bien des siècles,
car dans l'orifice même du puits, à quatre mètres environ de profondeur se trouvait un tombeau
que son mobilier funéraire permit d'assigner à la xxvie dynastie (fig. 113). Le corps était allongé
du nord au sud, posé à même la terre, et deux petites murailles faites de briques arrachées à la
pyramide composaient tout son sarcophage.
La momie était corrompue et les os, qui seuls subsistaient, étaient encore enroulés dans des
linges grossiers; les objets qui l'accompagnaient étaient peu nombreux : nous avons trouvé deux
bras munis de leurs mains, faits d'une dent d'hyppopotame sciée en deux, une amulette présen-
tant la forme générale d'un scarabée, mais figurant un hérisson, deux boucles de verre, quelques
épingles et des anneaux de bronze, un collier en perles de verre, une figurine de terre émaillée
représentant le dieu Bes et deux vases en terre grossière. Bien que très pauvre, ce mobilier permit
à E. Brugsch-Bey d'attribuer à l'époque saïte la tombe qui le renfermait.
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FOUILLES A DAHCHOUR.
D'ailleurs j'avais rencontré les haldes de travaux souterrains, et l'existence d'un ou plusieurs puits
dans les environs ne faisait plus pour moi aucun doute.
Toutes ces observations faites, je ne m'attachai plus qu'à l'étude des déblais et, réunissant
tous mes ouvriers dans la partie située entre l'angle nord-ouest de l'enceinte et la pyramide, je fis
exécuter un grand nombre de sondages à la pioche, distants les uns des autres de deux mètres
seulement. Je suivis également les fondations du mur d'enceinte, afin d'en déterminer les propor-
tions d'une façon rigoureuse. Enfin, le 26 février, les sondages accusèrent une dépression de la
roche en place. Ils pénétraient dans l'entonnoir d'un puits situé à 10 mètres environ du mur d'en-
ceinte presqu'au nord de l'angle du nord-ouest de la pyramide.
Ce puits était de pauvre aspect, ses faces inachevées semblaient n'avoir point été orientées,
et a priori on n'eut jamais cru qu'il donnait accès dans la nécropole des reines. Mais la quantité
de débris qui l'entourait était très considérable.
Les puits des tombeaux qui ont été violés aux basses époques sont toujours remplis de sable
fin, pour ainsi dire tamisé. Cela tient à ce que les spoliateurs, ayant vidé le puits à une époque où
les tombeaux n'étaient plus surveillés, les ont laissés ouverts; le vent du désert les a alors remplis
Fig. n3.
de matériaux légers. Ceux, au contraire, dont la spoliation remonte à une époque reculée ou qui
n'ont jamais été profanés, sont remplis de débris jetés intentionnellement. Cette règle semble être
générale dans la nécropole de Dahchour : je l'ai fréquemment vérifiée. Dans le puits que nous
venions d'ouvrir le remplissage était fort dur, composé qu'il était de cailloux, de débris de grès et
de fragments de calcaire de Tourah. Ces déblais n'avaient point été maniés depuis bien des siècles,
car dans l'orifice même du puits, à quatre mètres environ de profondeur se trouvait un tombeau
que son mobilier funéraire permit d'assigner à la xxvie dynastie (fig. 113). Le corps était allongé
du nord au sud, posé à même la terre, et deux petites murailles faites de briques arrachées à la
pyramide composaient tout son sarcophage.
La momie était corrompue et les os, qui seuls subsistaient, étaient encore enroulés dans des
linges grossiers; les objets qui l'accompagnaient étaient peu nombreux : nous avons trouvé deux
bras munis de leurs mains, faits d'une dent d'hyppopotame sciée en deux, une amulette présen-
tant la forme générale d'un scarabée, mais figurant un hérisson, deux boucles de verre, quelques
épingles et des anneaux de bronze, un collier en perles de verre, une figurine de terre émaillée
représentant le dieu Bes et deux vases en terre grossière. Bien que très pauvre, ce mobilier permit
à E. Brugsch-Bey d'attribuer à l'époque saïte la tombe qui le renfermait.
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