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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Nouvelles archives de l'art français — 22.1906(1907)

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https://doi.org/10.11588/diglit.28304#0050
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40 CORRESPONDANCE 1783

ménageoit l’affaire et j’aurois voulu le tenir, mais auroit-il été
décent de proposer à un pareil artiste de subir le scrutin.

J’ai l’honneur, etc.

Pierre.

Nota. — Il fait trop froid pour aller à Versailles.

O1 1917 (1), p. 399.

464. — D’Angiviller a Pierre

Versailles, le 24 décembre 1783.

La découverte, Mr, de la machine aérostatique étant une de
celles qui feront le plus d’honneur à ce siècle et à la nation
chez laquelle elle a pris naissance, S. M. s’est portée de son
propre mouvement à désirer de transmettre à la postérité la
mémoire de cette découverte par un monument public. Les
Tuileries lui ont paru par bien des raisons le lieu le plus
convenable pour cet objet, et d’ailleurs, son intention est que
ce monument soit d’une masse capable à la fois de faire déco-
ration dans son palais, et d’annoncer le rang que cette décou-
verte tiendra probablement parmi celles de l’esprit humain.

Le Roi m’a en conséquence donné ses ordres, dont je
m’empresse d’autant plus de vous faire part que c’est une
occasion brillante d’employer quelqu’un des sculpteurs de
l’Académie et de donner par là un encouragement à la sculp-
ture françoise. Vous voudrés donc bien lire ma lettre à l’Aca-
démie royale de peinture, et inviter de ma part ceux des
sculpteurs de cette compagnie qui voudront concourir, à faire
des dessins de ce monument; je les mettrais ensuite sous les
yeux de S. M. afin qu’elle choisisse, et je me flatte que ces
artistes y travailleront avec d’autant plus de zèle que cette cir-
constance 111e mettra à portée de faire connoître plus particu-
lièrement au Roi leur mérite et leurs talens.

J’ai l’honneur d’être, etc.

Ol 1917 (1), p. 400.

D’Angiviller.
 
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