DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.28304#0102
92
CORRESPONDANCE
X785
530. —D’Angiviller a Pierre
Versailles, 24 décembre 1784.
Si les Bâtimens du Roi, Monsieur, n’eussent pas fait autant
d’acquisitions qu’ils viennent d’en faire pour le Muséum, j’au-
rois peut-être saisi l’occasion d’acheter, ou pour l’Académie de
peinture, ou pour le cabinet des dessins du Roy, la belle col-
lection de M. Tronchin, toutefois après que vous l’auriez vue,
pour être assuré que les planches en question réunissent le
talent, le mérite à l’exactitude anatomique. Mais, à vous par-
ler franchement, je ne vois guère dans ces planches anato-
miques une utilité pour les études des peintres, qui n’ont
besoin que d’une petite partie de l’anatomie, sçavoir la con-
noissance de l’emmanchement des os, et de la position ' et
usage des muscles; les 2/3 ou les 3/4 de la collection de
M. Tronchin sont sûrement de toute inutilité à l’art. Ce
motif joint à celui ci-dessus ne me laisse pas beaucoup de
regret sur ce que, faute d’avoir reçu ma réponse ce matin, vous
aurez laissé aller cette collection de figures anatomiques.
J’ai l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
L dhhO1 1917* (4), p. 426.
1785
531. — Pierre a D’Angiviller
25 janvier 1785.
Monsieur, — Je suis dès hier l’ordre absolu qui a été
adressé aux trois artistes qui ont des ateliers dans la cour de
la Bibliothèque; mais je balançois à vous en écrire, parce
qu’outre la lettre de M. Restout, je pensais que vous en sériés
instruit d’ailleurs, il ne m’appartenoit que de les consoler,
n’imaginant aucun moyen de les remplacer dont je pusse
vous faire la proposition.
Je suis, etc.
O1 1671A (3), original.
Pierre.
CORRESPONDANCE
X785
530. —D’Angiviller a Pierre
Versailles, 24 décembre 1784.
Si les Bâtimens du Roi, Monsieur, n’eussent pas fait autant
d’acquisitions qu’ils viennent d’en faire pour le Muséum, j’au-
rois peut-être saisi l’occasion d’acheter, ou pour l’Académie de
peinture, ou pour le cabinet des dessins du Roy, la belle col-
lection de M. Tronchin, toutefois après que vous l’auriez vue,
pour être assuré que les planches en question réunissent le
talent, le mérite à l’exactitude anatomique. Mais, à vous par-
ler franchement, je ne vois guère dans ces planches anato-
miques une utilité pour les études des peintres, qui n’ont
besoin que d’une petite partie de l’anatomie, sçavoir la con-
noissance de l’emmanchement des os, et de la position ' et
usage des muscles; les 2/3 ou les 3/4 de la collection de
M. Tronchin sont sûrement de toute inutilité à l’art. Ce
motif joint à celui ci-dessus ne me laisse pas beaucoup de
regret sur ce que, faute d’avoir reçu ma réponse ce matin, vous
aurez laissé aller cette collection de figures anatomiques.
J’ai l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
L dhhO1 1917* (4), p. 426.
1785
531. — Pierre a D’Angiviller
25 janvier 1785.
Monsieur, — Je suis dès hier l’ordre absolu qui a été
adressé aux trois artistes qui ont des ateliers dans la cour de
la Bibliothèque; mais je balançois à vous en écrire, parce
qu’outre la lettre de M. Restout, je pensais que vous en sériés
instruit d’ailleurs, il ne m’appartenoit que de les consoler,
n’imaginant aucun moyen de les remplacer dont je pusse
vous faire la proposition.
Je suis, etc.
O1 1671A (3), original.
Pierre.