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https://doi.org/10.11588/diglit.28304#0052
42
CORRESPONDANCE
1784
467. — D’Angiviller a Pierre
Du 6 janvier 1784.
Si l’accident, Mr, qui vous est arrivé, vous eût permis de
venir à Versailles ces derniers jours, je vous aurais parlé d’une
représentation que m’a faite M. Renou, dont l’objet est que la
gratification de 300 1., accordée d’ordinaire au secrétaire pour
la confection du livret de l’exposition des tableaux, est trop
peu considérable relativement aux peines qu’elle lui donne et
à la perte de temps qu’elle occasionne à un artiste dont tous
les momens sont précieux. Il paroit même résulter d’un
aperçu de calcul sur le produit de la vente de ce livret que
la rétribution accordée au concierge et aux modèles de l’Aca-
démie est incomparablement plus forte que ce qui est'accordé
au secrétaire pour sa composition. Vous me ferés donc plaisir
de me marquer votre avis sur cette réclamation, et de me
marquer ce que vous estimés pouvoir être donné au secrétaire
pour qu’il soit convenablement récompensé de ses peines et
perte de temps à l’occasion de l’exposition.
J’ay l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
G1 1142*, p. 8, copie.
468. — D’Angiviller a Pierre
Du 22 janvier 1784.
Après avoir réfléchi mûrement, Mr, sur le choix des
artistes sculpteurs qui seraient chargés des figures des grands
hommes que le Roi veut faire exécuter pour l’exposition des
ouvrages de l’Académie en 1785 ; je me suis arrêté sur
MM. Gois, Boiçot, Monnot et Roland. Je vous ai déjà annoncé
les grands hommes qui doivent être exécutés et qui sont, le
grand Condé, Duquesne, le Président Mole et Racine. Comme
vous connoissés le genre particulier de talent des quatre artistes
ci-dessus, vous me ferés plaisir de me marquer quelle de ces
CORRESPONDANCE
1784
467. — D’Angiviller a Pierre
Du 6 janvier 1784.
Si l’accident, Mr, qui vous est arrivé, vous eût permis de
venir à Versailles ces derniers jours, je vous aurais parlé d’une
représentation que m’a faite M. Renou, dont l’objet est que la
gratification de 300 1., accordée d’ordinaire au secrétaire pour
la confection du livret de l’exposition des tableaux, est trop
peu considérable relativement aux peines qu’elle lui donne et
à la perte de temps qu’elle occasionne à un artiste dont tous
les momens sont précieux. Il paroit même résulter d’un
aperçu de calcul sur le produit de la vente de ce livret que
la rétribution accordée au concierge et aux modèles de l’Aca-
démie est incomparablement plus forte que ce qui est'accordé
au secrétaire pour sa composition. Vous me ferés donc plaisir
de me marquer votre avis sur cette réclamation, et de me
marquer ce que vous estimés pouvoir être donné au secrétaire
pour qu’il soit convenablement récompensé de ses peines et
perte de temps à l’occasion de l’exposition.
J’ay l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
G1 1142*, p. 8, copie.
468. — D’Angiviller a Pierre
Du 22 janvier 1784.
Après avoir réfléchi mûrement, Mr, sur le choix des
artistes sculpteurs qui seraient chargés des figures des grands
hommes que le Roi veut faire exécuter pour l’exposition des
ouvrages de l’Académie en 1785 ; je me suis arrêté sur
MM. Gois, Boiçot, Monnot et Roland. Je vous ai déjà annoncé
les grands hommes qui doivent être exécutés et qui sont, le
grand Condé, Duquesne, le Président Mole et Racine. Comme
vous connoissés le genre particulier de talent des quatre artistes
ci-dessus, vous me ferés plaisir de me marquer quelle de ces