1789
DE M. PIERRE
249
1789
743. — D’Angiviller a Pierre
Du 24 février 1789.
La mort du sr Godefroid, Mr, opérant un vuide dans les
personnes employées à la restauration des tableaux du Roy,
j’approuve la proposition que vous me faites de la remplir
par le sr Martin.
Ce que vous m’ajoutés d’ailleurs à cet égard est tout-à-fait
dans mes vues, sçavoir que ce nouveau restaurateur de
tableaux sera entièrement sur le pied des autres, sans com-
mission particulière, subordonné entièrement aux gardes des
tableaux du Roy, et à plus forte raison à vous, et qu’enfin il
ne travaillera que dans l’atelier ou les ateliers que j’ai destinés
à ce travail.
J’ai l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
Ol 1147*, p. 44, copie.
744. — D’Angiviller a Pierre
Du 20 février 1789.
J’aurois déjà, Mr, fait une disposition de l’atelier et loge-
ment vacans par la mort du sr Godefroid, si, au moment où
j’allois vous écrire, il ne m’étoit survenu un doute. Mon
dessein est de donner un atelier à M. Vernet et un logement
à M. Callet ; mais il s’agit de sçavoir s’il ne vaudroit pas
mieux donner la totalité de ce qu’occupoit (M. Godefroid à
M. Callet et l’atelier de ce dernier à M. Vernet ; cela dépend de
la nature de celui de M. Callet ; je veux dire que, s’il est plus
propre à l’exercice de son art, il est à propos qu’il le conserve,
et sans doute il le préférera. Mais peut-être aimera-t-il mieux
encore avoir tout sous la même clef.
J’ai au surplus dessein de faire une disposition d’avance de
l’atelier accordé à M. Vernet; vous en présumerés aisément
DE M. PIERRE
249
1789
743. — D’Angiviller a Pierre
Du 24 février 1789.
La mort du sr Godefroid, Mr, opérant un vuide dans les
personnes employées à la restauration des tableaux du Roy,
j’approuve la proposition que vous me faites de la remplir
par le sr Martin.
Ce que vous m’ajoutés d’ailleurs à cet égard est tout-à-fait
dans mes vues, sçavoir que ce nouveau restaurateur de
tableaux sera entièrement sur le pied des autres, sans com-
mission particulière, subordonné entièrement aux gardes des
tableaux du Roy, et à plus forte raison à vous, et qu’enfin il
ne travaillera que dans l’atelier ou les ateliers que j’ai destinés
à ce travail.
J’ai l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
Ol 1147*, p. 44, copie.
744. — D’Angiviller a Pierre
Du 20 février 1789.
J’aurois déjà, Mr, fait une disposition de l’atelier et loge-
ment vacans par la mort du sr Godefroid, si, au moment où
j’allois vous écrire, il ne m’étoit survenu un doute. Mon
dessein est de donner un atelier à M. Vernet et un logement
à M. Callet ; mais il s’agit de sçavoir s’il ne vaudroit pas
mieux donner la totalité de ce qu’occupoit (M. Godefroid à
M. Callet et l’atelier de ce dernier à M. Vernet ; cela dépend de
la nature de celui de M. Callet ; je veux dire que, s’il est plus
propre à l’exercice de son art, il est à propos qu’il le conserve,
et sans doute il le préférera. Mais peut-être aimera-t-il mieux
encore avoir tout sous la même clef.
J’ai au surplus dessein de faire une disposition d’avance de
l’atelier accordé à M. Vernet; vous en présumerés aisément