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https://doi.org/10.11588/diglit.1124#0074
CHAPITRE V
LES TROIES INTERMÉDIAIRES
ENTRE LA TROIE BRULEE ET LA TROIE GRECO-ROMAINE
(3e, 4e, 5e, 6e Villes de Schliemann).
ntre la ville brûlée et la ville gréco-romaine, on a
rencontré les débris superposés et enchevêtrés de
plusieurs bourgades. Schliemann a reconnu dans
ces étages de l'Acropole quatre des sept cités
qu'il distingue au dessus du roc, à savoir : les 3e,
4e, 5e et 6e.
En réalité, on ne trouve point, pour chacune
d'elles, un ensemble de données propres à les isoler et à les distinguer.
Seules, la Troie primordiale, la Troie brûlée et la Troie gréco-romaine
présentent un ensemble de différences nettement caractérisées et permet-
tant d'y reconnaître l'œuvre de civilisations bien tranchées.
Entre la Troie d'Homère et celle des Romains, on a mis au jour des
constructions hâtivement et grossièrement faites., indiquant que les bour-
gades qui se sont succédé ici ne furent que de pauvres villages ; là encore
l'histoire confirme les conclusions tirées de l'étude du terrain. Strabon ne
dit-il point que ce fut Alexandre qui fit d'Ilion une ville, centre peut-être
LES TROIES INTERMÉDIAIRES
ENTRE LA TROIE BRULEE ET LA TROIE GRECO-ROMAINE
(3e, 4e, 5e, 6e Villes de Schliemann).
ntre la ville brûlée et la ville gréco-romaine, on a
rencontré les débris superposés et enchevêtrés de
plusieurs bourgades. Schliemann a reconnu dans
ces étages de l'Acropole quatre des sept cités
qu'il distingue au dessus du roc, à savoir : les 3e,
4e, 5e et 6e.
En réalité, on ne trouve point, pour chacune
d'elles, un ensemble de données propres à les isoler et à les distinguer.
Seules, la Troie primordiale, la Troie brûlée et la Troie gréco-romaine
présentent un ensemble de différences nettement caractérisées et permet-
tant d'y reconnaître l'œuvre de civilisations bien tranchées.
Entre la Troie d'Homère et celle des Romains, on a mis au jour des
constructions hâtivement et grossièrement faites., indiquant que les bour-
gades qui se sont succédé ici ne furent que de pauvres villages ; là encore
l'histoire confirme les conclusions tirées de l'étude du terrain. Strabon ne
dit-il point que ce fut Alexandre qui fit d'Ilion une ville, centre peut-être