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Overbeke, Bonaventura van
Les Restes De L'Ancienne Rome (Band 1) — Amsterdam, 1709

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https://doi.org/10.11588/diglit.1048#0022

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AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR.
VjÊÈÊ L frut remarquer d'abord, que les figures desTemples & des Edifiées, qu'on nous reprêfenie
|s||l|| fur les anciennes A lcdaillcs, ne conviennent point du tout avec lafhuclurc & la magnificence
''on en voit aujourd'hui, & que cela vient des confies fuivantes.

s^iâ des rejlcs, que i
**■ Dès les premières années de la République, lors que fes richcjfcs étaient fort médiocres., an



n'y bâtiffbit les Temples que de bois, ou dune façon rujlique ; & on n'y élevait des Autels
qu'en plein air, ou fous des Cabanes couvertes de chaume. Celui qu'on appelloit Le grand
Autel, et oit de ce nombre.
Mais à mefiire que la Fille s'enrichit, & que fa puisfance augmenta, les Confuls & le Sénat, les Empereurs
& les principaux Citoiens bâtirent, a leur place, des Palais magnifiques & defuperbes Temples. S'il airivoit
même que le feu les endommageât, ou qu'ils vin fient àfoufrirpar quelque autre accident, on ne manquait point
de les relever, avec plus de pompe & de magnificence, qu'il n'y en avait d'abord.
D'un autre côté, il y a des Médailles, ou l'on ne voit que la feule figure d'un Dieu, fans que leTempk, qui
lui était confier é, y paroife, afin, peut-être, qu'il n'y eut point d'équivoque dans l'exercice du culte qu'on lui
rendoit. Urne fcmble d'avoir obfervé quelque chofe de cette nature dans une Médaille qui a pour légende,
10. max. capitolinvs. Du moins, il n'y a nul doute que dès le premier âge de la République, le vieux
Tarquin n'eut bâti à l'honeur de ce Dieu le Temple le plus augufie, qu'on vit alors ; & qu'il ne parait fa-
cette Médaille, que la fuie Façade d'un Bâtiment, foutenu par deux Colomnes, ou deux Piliers, fous lefquels
Jupiter efi afis.
On voit aujfisur les ruines de ces anciens & vafies Edifices de très petites Asoiifons, bâties avec fi peu d'art,
qu'elles n'ont aucun raport avec ces vieilles A4afires, & qu'on ne peut les attribuer qu'auxGot^aux\andûts,,
ou a ces autres Nations barbares, qui après avoir face âgé Rome, logeoient fur le débris de fies magnifiques
Palais, & s'enfervoient comme de boulevars, pour Je garantir des injultes de leurs ennemis.
Il efi bon d'avertir ici mes LeBcurs, que pour trouver plus facilement les endroits où les Infcriptions, que
je raparté, doivent être placées dans les Eftampes, je les ai marquez, lors que cela m'a paru nécejfaire, de
l'une ou l'autre de ces -figures, ^, jfc , C-
Enfin, j'ai cru qu'il ne fer oit pas inutile de mettre ici la grandeur du Palme Romain, qui efi la feule mefure
que j'ai emploiée dans les dimenfions méchaniques des Colomnes & des Pilafires de tous ces anciens Edifices.


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