DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.27703#0016
Chapitre I
LA FOUILLE
T e quartier Ouest de la ville, dit Camp de Dioclétien, n’a été jamais l’objet d’une
'fouille systématique. Une seule étude comprenant l’ensemble de ce vaste terrain,
a été publiée par Théodor Wiegand. Elle est basée sur les résultats de deux expédi-
tions allemandes en 1902 et 1917 et ensuite vérifiée sur place par Wiegand en 19281.
J. Cantineau, en 1931, a publié les inscriptions trouvées au Camp, parmi les ruines2.
M. Schlumberger a consacré une très intéressante étude au décor ornemental du,
soit disant Temple de Dioclétien, dans la partie Ouest du Camp3.
L’abbé Starcky dans son très important livre4, a justement observé qu’à Palmyre
il y a deux places méritant, avant tout, une fouille soigneuse, vu leur importance
pour l’histoire de la ville, à savoir : le temple de Baal-Shamin et le Camp de Dioclé-
tien. Le premier de ces deux problèmes a été récemment résolu, d’une façon excel-
lente, par la fouille de la mission suisse, dirigée par M. Paul Collart5.
M. Abdoul Hak, directeur général du Service des Antiquités, a bien voulu con-
céder l’étude du Camp de Dioclétien à la mission polonaise.
Les problèmes présentés par la fouille du site qui nous était confié sont très
compliqués. Ce grand espace, comprenant 30 000 m2, est parsemé par de grands
1 T. W i e g a n d, Palmyra, Ergebnisse der Expeditionen von 1902 und 1917, Berlin, 1932, pp. 85—107.
2 Inventaire des inscriptions de Palmyre, fasc. VI, J. Cantineau, Camp de Dioclétien, Beyrouth 1931.
3 D. Schlumberger, Notes sur le décor architectural des colonnades des rues et du Camp de
Dioclétien, Berytus II (1935), pp. 163—167.
4 J. Starcky, Palmyre, Paris 1952, p. 18.
5 P. Collart, Le sanctuaire de Baalshamin à Palmyre, Fouilles suisses 1954 — 1955 — 1956, Les
Annales Archéologiques de Syrie, VII (1957), pp. 67—90.
LA FOUILLE
T e quartier Ouest de la ville, dit Camp de Dioclétien, n’a été jamais l’objet d’une
'fouille systématique. Une seule étude comprenant l’ensemble de ce vaste terrain,
a été publiée par Théodor Wiegand. Elle est basée sur les résultats de deux expédi-
tions allemandes en 1902 et 1917 et ensuite vérifiée sur place par Wiegand en 19281.
J. Cantineau, en 1931, a publié les inscriptions trouvées au Camp, parmi les ruines2.
M. Schlumberger a consacré une très intéressante étude au décor ornemental du,
soit disant Temple de Dioclétien, dans la partie Ouest du Camp3.
L’abbé Starcky dans son très important livre4, a justement observé qu’à Palmyre
il y a deux places méritant, avant tout, une fouille soigneuse, vu leur importance
pour l’histoire de la ville, à savoir : le temple de Baal-Shamin et le Camp de Dioclé-
tien. Le premier de ces deux problèmes a été récemment résolu, d’une façon excel-
lente, par la fouille de la mission suisse, dirigée par M. Paul Collart5.
M. Abdoul Hak, directeur général du Service des Antiquités, a bien voulu con-
céder l’étude du Camp de Dioclétien à la mission polonaise.
Les problèmes présentés par la fouille du site qui nous était confié sont très
compliqués. Ce grand espace, comprenant 30 000 m2, est parsemé par de grands
1 T. W i e g a n d, Palmyra, Ergebnisse der Expeditionen von 1902 und 1917, Berlin, 1932, pp. 85—107.
2 Inventaire des inscriptions de Palmyre, fasc. VI, J. Cantineau, Camp de Dioclétien, Beyrouth 1931.
3 D. Schlumberger, Notes sur le décor architectural des colonnades des rues et du Camp de
Dioclétien, Berytus II (1935), pp. 163—167.
4 J. Starcky, Palmyre, Paris 1952, p. 18.
5 P. Collart, Le sanctuaire de Baalshamin à Palmyre, Fouilles suisses 1954 — 1955 — 1956, Les
Annales Archéologiques de Syrie, VII (1957), pp. 67—90.