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https://doi.org/10.11588/diglit.27703#0182
LA FOUILLE
177
relief de Zabdâ, fils d’£Ogâ, pouvait, peut-être, fermer la travée aménagée dans
le pilier Sud de la chambre principale, ou bien être dans la travée de la chambre
gauche.
Quant aux deux figures polychromes — les conditions de leur trouvaille ne
nous permettent pas de désigner avec précision leur emplacement original dans
le tombeau. Il est possible qu’elles aient été placées de deux côtés du lit funéraire,
au fond de la chambre principale.
On ne peut pas, d’autre part, passer sous silence les données que nous fournis-
sent les inscriptions trouvées dans la tombe. Contrairement aux usages pratiqués
dans les autres hypogées de la Vallée des Tombeaux, il n’y a dans le tombeau de
Zabdâ aucune inscription sur la façade, portant les données sur la famille et sur
la date de la fondation de la tombe16. La fondation de l’hypogée est signalée tout
de même dans la longue inscription sur le grand bas-relief du propriétaire du tom-
beau. Ce texte ne mentionne pourtant aucun membre de la famille, outre Bêltihân,
sa femme.
Sommes-nous ici en présence d’un drame d’une des familles riches de Palmyre
qui a subi, dans un court délai de temps, un déclin dû à la mort de ses enfants et
à cause d’une catastrophe financière?
Il nous semble qu’on pourrait tirer beaucoup plus de renseignements sur la
vie et l’histoire des habitants de Palmyre, en utilisant les faits archéologiques que
peut nous fournir une analyse détaillée de tous les tombeaux de Palmyre.
Le tombeau de Zabdâ ne peut qu’ajouter une contribution, bien que modeste
à l’histoire économique et sociale de Palmyre17.
16 Cf. J. Cantineau, op. cit., passim.
17 En plus, au cours des recherches dans la Vallée des Tombeaux on a trouvé dans la tranchée B (v. le
plan) à une profondeur de 0m,20 environ une clôture circulaire en pierres remployées, diam. lm,05 dans
laquelle deux petites fenêtres vers le Nord et l’Ouest ont été aménagées (fig. 195, 196). Une jarre d’argile
jaunâtre a été scellée au ciment à côté. Il est probable que c’était l’abris d’un berger des derniers siècles.
12
Palmyre
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relief de Zabdâ, fils d’£Ogâ, pouvait, peut-être, fermer la travée aménagée dans
le pilier Sud de la chambre principale, ou bien être dans la travée de la chambre
gauche.
Quant aux deux figures polychromes — les conditions de leur trouvaille ne
nous permettent pas de désigner avec précision leur emplacement original dans
le tombeau. Il est possible qu’elles aient été placées de deux côtés du lit funéraire,
au fond de la chambre principale.
On ne peut pas, d’autre part, passer sous silence les données que nous fournis-
sent les inscriptions trouvées dans la tombe. Contrairement aux usages pratiqués
dans les autres hypogées de la Vallée des Tombeaux, il n’y a dans le tombeau de
Zabdâ aucune inscription sur la façade, portant les données sur la famille et sur
la date de la fondation de la tombe16. La fondation de l’hypogée est signalée tout
de même dans la longue inscription sur le grand bas-relief du propriétaire du tom-
beau. Ce texte ne mentionne pourtant aucun membre de la famille, outre Bêltihân,
sa femme.
Sommes-nous ici en présence d’un drame d’une des familles riches de Palmyre
qui a subi, dans un court délai de temps, un déclin dû à la mort de ses enfants et
à cause d’une catastrophe financière?
Il nous semble qu’on pourrait tirer beaucoup plus de renseignements sur la
vie et l’histoire des habitants de Palmyre, en utilisant les faits archéologiques que
peut nous fournir une analyse détaillée de tous les tombeaux de Palmyre.
Le tombeau de Zabdâ ne peut qu’ajouter une contribution, bien que modeste
à l’histoire économique et sociale de Palmyre17.
16 Cf. J. Cantineau, op. cit., passim.
17 En plus, au cours des recherches dans la Vallée des Tombeaux on a trouvé dans la tranchée B (v. le
plan) à une profondeur de 0m,20 environ une clôture circulaire en pierres remployées, diam. lm,05 dans
laquelle deux petites fenêtres vers le Nord et l’Ouest ont été aménagées (fig. 195, 196). Une jarre d’argile
jaunâtre a été scellée au ciment à côté. Il est probable que c’était l’abris d’un berger des derniers siècles.
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