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https://doi.org/10.11588/diglit.23494#0144
132 Maîtres de Nuremberg de la première moitié du XVIe. siècle.
fan g der Kindtheut Christi, bis anff sein himelfart, vol
suesser und andechtiger leer und betrachtung. — Ge-
druckt und volendt in der Kayserlichen stet Nurnbergk
durch Johannem Stiiehs; In Verlegung des Erberë Cas-
par Bosentaler, jetzund wonhafft zu Schwatz. Am acht-
zehnden tag des monats Februarij, n a c h Christi unsers
herren gepurt Tausend Funffhundert und im Viertzehen-
den Jare. (1514.)" In-4°.
La première gravure sur bois représente St. François, in-4°; les
autres, des scènes nombreuses de la vie du Christ et de la Vierge, sont
in-8° ou in-12°. (R. Weigel, Cat. No. 17885.)
Jean Neudorffer dit, dans ses „Nôtices des artistes de Nuremberg",
écrites en 1546, que notre maître, fils de l'orfèvre Hans Krug le vieux
(mort en 1514), était orfèvre lui-même, et ajoute: „Je ne puis songer
à dire ce qu'il a exécuté en orfèvrerie d'or et d'argent, en dessins, gra-
vures, ciselure, fonderie, ouvrages au repoussoir, en peinture, sculp-
ture, portraiture, car tout ce que le maître Frey (le beau-père d'Albert
Durer) avait bosselé en cuivre soit pour des statues on pour des fon-
taines, il l'exécuta artistement en argent; œuvres que Hans Koberger
lui acheta entièrement. Ce qu'il avait exécuté en pierre et en fer forgé
était loué même par les Italiens. Il avait un esprit inventif et philo-
sophique et lorsqu'il se trouvait un jour chez Melchior Pfintzing, curé de
St. Sébalde, qui depuis le temps de l'empereur Maximilien I. était cu-
rieux et connaisseur de ce qui se faisait en fonte et autres arts, avec
Hans Schwartzen d'Augsbourg qui passait dans le temps pour le meilleur
portraitiste en bois et qui demeurait alors dans le presbytère, il dit en
ma présence à Hans que s'il voulait lui faire son portrait en bois il
lui ferait le sien en creux sur acier, se qui peut faire connaître quel
artiste était ce Ludwig Rrug. Il travaillait comme maître en 1523 et
mourut après 1535." — Paul Behaim, dans le catalogue de ses gra-
vures écrit en 1618, explique le monogramme ci-dessus comme ce-
fan g der Kindtheut Christi, bis anff sein himelfart, vol
suesser und andechtiger leer und betrachtung. — Ge-
druckt und volendt in der Kayserlichen stet Nurnbergk
durch Johannem Stiiehs; In Verlegung des Erberë Cas-
par Bosentaler, jetzund wonhafft zu Schwatz. Am acht-
zehnden tag des monats Februarij, n a c h Christi unsers
herren gepurt Tausend Funffhundert und im Viertzehen-
den Jare. (1514.)" In-4°.
La première gravure sur bois représente St. François, in-4°; les
autres, des scènes nombreuses de la vie du Christ et de la Vierge, sont
in-8° ou in-12°. (R. Weigel, Cat. No. 17885.)
Jean Neudorffer dit, dans ses „Nôtices des artistes de Nuremberg",
écrites en 1546, que notre maître, fils de l'orfèvre Hans Krug le vieux
(mort en 1514), était orfèvre lui-même, et ajoute: „Je ne puis songer
à dire ce qu'il a exécuté en orfèvrerie d'or et d'argent, en dessins, gra-
vures, ciselure, fonderie, ouvrages au repoussoir, en peinture, sculp-
ture, portraiture, car tout ce que le maître Frey (le beau-père d'Albert
Durer) avait bosselé en cuivre soit pour des statues on pour des fon-
taines, il l'exécuta artistement en argent; œuvres que Hans Koberger
lui acheta entièrement. Ce qu'il avait exécuté en pierre et en fer forgé
était loué même par les Italiens. Il avait un esprit inventif et philo-
sophique et lorsqu'il se trouvait un jour chez Melchior Pfintzing, curé de
St. Sébalde, qui depuis le temps de l'empereur Maximilien I. était cu-
rieux et connaisseur de ce qui se faisait en fonte et autres arts, avec
Hans Schwartzen d'Augsbourg qui passait dans le temps pour le meilleur
portraitiste en bois et qui demeurait alors dans le presbytère, il dit en
ma présence à Hans que s'il voulait lui faire son portrait en bois il
lui ferait le sien en creux sur acier, se qui peut faire connaître quel
artiste était ce Ludwig Rrug. Il travaillait comme maître en 1523 et
mourut après 1535." — Paul Behaim, dans le catalogue de ses gra-
vures écrit en 1618, explique le monogramme ci-dessus comme ce-