Der Beziehungswahn und das Problem der Kausalität. 101
intellektuelle Störung: Der Wahn taucht plötzlich aus dem Unter-
bewußtsein des Kranken auf, er hindert die Assoziation der Gedanken,
des Urteiles und der Urteilsfähigkeit und benimmt ihm auf die Weise
die Möglichkeit einer Eontrolle und gibt ihn seinen eigenen Phan-
tasiebildern preis.
Seglas teilt richtig die Wahnvorstellungen ein in solche, die die
Persönlichkeit des Kranken (»le moi«, »la conscience personelle«) und
in solche, die die Beziehung der Person des Kranken zur Umgebung
betreffen.
Der Inhalt der Wahnvorstellungen hängt nicht von zufälligen,
äußeren Umständen ab, sondern er ist, wie schon Falbet hinwies,
gegeben »dans les dispositions morbides générales de la sensibilité
ou de l'intelligence«. Hier will ich anführen, %ie Seglas über die
subjektive Seite der Wahnvorstellungen urteilt.1
Der Seelenzustand, den wir Glaube, Sicherheit und Über-
zeugung nennen, enthält in sich gleichzeitig die Beteiligung der
Intelligenz: es ist nötig, daß wir das Faktum kennen und be-
greifen, an das wir glauben. Aber es genfigt nicht, nur das Faktum
zu kennen, es ist auch notwendig, zu wissen, woran wir glauben
und woran nicht, es ist nötig, die Wahrheit und auch den Irrtum zu
kennen. So ist der Glaube an das Urteil gebunden. Allein das
Urteil kann aus verschiedenen Gründen unvollständig oder fehlerhaft
1 L'état d' esprit qu'on appelle croyance, certitude, conviction implique en
effet participation de l'intelligence: il faut que nous connaissions ou que noua
concevions le fait que nous croyons. Mais connaître n'est pas tout dans cet état,
nous devons encore savoir ce que nous croyons et ce que nous ne croyons pas,
nous devons connaître la vérité et l'erreur. La croyance se trouve aussi reliée à
un acte de jugement. Or ce jugement peut-être incomplet ou erroné pour dif-
férents motifs. De plus, ü implique des rapports forcés avec cet agrégat de
phénomènes psychiques, qui constitue la conscience personelle, la personalité in-
dividuelle. Si ces rapports sont limités, s'il n'accapare à son profit qu'un petit
nombre des éléments antérieurement enregistrés par la perception personelle, ou
contraste avec eux, s'il reste à l'état de synthèse mentale partielle, le sujet pourra
se rendre compte de ses anomalies, de son caractère pathologique, le discuter,
lutter contre lui ou rester à son égard dans le doute et l'incertitude; si au con-
traire il réveille un grand nombre des faits psychiques, enregistrés déjà dans la
conscience, s'il contracte avec eux des rapports étroits et étendus, s'il cadre bien
avec la tendance personelle, s'y adapte, s'y assimile, alors le sujet l'accepte sans
pouvoir le critiquer, contrôler son inexactitude possible. Et si ce jugement
erroné peut aboutir, ainsi à une croyance fausse, elle n'en a pas moins un ca-
ractère de certitude absolue.
intellektuelle Störung: Der Wahn taucht plötzlich aus dem Unter-
bewußtsein des Kranken auf, er hindert die Assoziation der Gedanken,
des Urteiles und der Urteilsfähigkeit und benimmt ihm auf die Weise
die Möglichkeit einer Eontrolle und gibt ihn seinen eigenen Phan-
tasiebildern preis.
Seglas teilt richtig die Wahnvorstellungen ein in solche, die die
Persönlichkeit des Kranken (»le moi«, »la conscience personelle«) und
in solche, die die Beziehung der Person des Kranken zur Umgebung
betreffen.
Der Inhalt der Wahnvorstellungen hängt nicht von zufälligen,
äußeren Umständen ab, sondern er ist, wie schon Falbet hinwies,
gegeben »dans les dispositions morbides générales de la sensibilité
ou de l'intelligence«. Hier will ich anführen, %ie Seglas über die
subjektive Seite der Wahnvorstellungen urteilt.1
Der Seelenzustand, den wir Glaube, Sicherheit und Über-
zeugung nennen, enthält in sich gleichzeitig die Beteiligung der
Intelligenz: es ist nötig, daß wir das Faktum kennen und be-
greifen, an das wir glauben. Aber es genfigt nicht, nur das Faktum
zu kennen, es ist auch notwendig, zu wissen, woran wir glauben
und woran nicht, es ist nötig, die Wahrheit und auch den Irrtum zu
kennen. So ist der Glaube an das Urteil gebunden. Allein das
Urteil kann aus verschiedenen Gründen unvollständig oder fehlerhaft
1 L'état d' esprit qu'on appelle croyance, certitude, conviction implique en
effet participation de l'intelligence: il faut que nous connaissions ou que noua
concevions le fait que nous croyons. Mais connaître n'est pas tout dans cet état,
nous devons encore savoir ce que nous croyons et ce que nous ne croyons pas,
nous devons connaître la vérité et l'erreur. La croyance se trouve aussi reliée à
un acte de jugement. Or ce jugement peut-être incomplet ou erroné pour dif-
férents motifs. De plus, ü implique des rapports forcés avec cet agrégat de
phénomènes psychiques, qui constitue la conscience personelle, la personalité in-
dividuelle. Si ces rapports sont limités, s'il n'accapare à son profit qu'un petit
nombre des éléments antérieurement enregistrés par la perception personelle, ou
contraste avec eux, s'il reste à l'état de synthèse mentale partielle, le sujet pourra
se rendre compte de ses anomalies, de son caractère pathologique, le discuter,
lutter contre lui ou rester à son égard dans le doute et l'incertitude; si au con-
traire il réveille un grand nombre des faits psychiques, enregistrés déjà dans la
conscience, s'il contracte avec eux des rapports étroits et étendus, s'il cadre bien
avec la tendance personelle, s'y adapte, s'y assimile, alors le sujet l'accepte sans
pouvoir le critiquer, contrôler son inexactitude possible. Et si ce jugement
erroné peut aboutir, ainsi à une croyance fausse, elle n'en a pas moins un ca-
ractère de certitude absolue.