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Uniwersytet Jagielloński w Krakowie [Hrsg.]
Prace z Historii Sztuki — 2.1965

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Bernhard, Maria Ludwika: Le peintre de Karlsruhe
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https://doi.org/10.11588/diglit.26548#0012
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ZESZYTY NAUKOWE UNIWERSYTETU JAGIELLOŃSKIEGO

LXXXVI

PRACE Z HISTORII SZTUKI Z. 2

1965

Maria Ludwika Bernhard

Le peintre de Karlsruhe

La potterie attique, ayant atteint certaines facilités techniques du moment
que le style à figures rouges avait été introduit, ne cessa pas de poursuivre
des recherches qui concernaient, en première ligne, la forme des vases. A côté
de formes qui étaient une évolution ou une modification de celles qui
existaient dans la période du style à figures noires d’autres, entièrement
neuves, inusitées jusqu’alors, avaient été introduites.

La recherche de nouvelles solutions formelles a eu surtout lieu au début
de la période classique. Cela devait, en une certaine mesure, résoudre la crise
imminente des ateliers céramiques ainsi que le conflit économique, suite de
multiples difficultés objectives. Le développement de toreutique en fut sur-
tout la cause, devant approvisionner en vases de métal les membres de la
société grecque enrichie à la fin des guerres médiques. Les ateliers de céra-
mique cherchaient une solution en fournissant au marché des vases qui
imitaient les produits en argent ou en bronze, en recouvrant leur surface
d’une couche uniforme d’un vernis noir et brillant.

Les rhytons céramiques en forme de têtes d’animaux appartiennent indubi-
tablement aux formes nouvelles alors en usage, imitant des modèles empruntés
à la toreutique. Ce genre de vases apparaît dans la céramique attique ulté-
rieurement à l’année 480 av.J.-C. et doit son origine à l’influence des vases
perses b Mais leur caractère véritablement grec se manifeste dans l’accord
de la forme géométrique de l’embouchure cylindrique avec le traitement
réaliste de la tête de l’animal formant la partie principale du vase, ce qui
ne s’observe pas dans les vases perses.

L’apparition de cette forme immédiatement après les guerres médiques
trouve une pleine justification dans les métamorphoses qui eurent lieu dans
la production de la céramique attique. On pourrait supposer que la destruction
d’Athènes par les Perses, lors de la prise de la ville en 480 av.,J.-C., n’a pas
épargnée les ateliers de céramique groupés sur le Kéraméikos1 2. ,11 serait

1B. Svoboda et D. Concev, Neue Denkmaler antiker Toreutik, Pralia 1956, p. 63.

2 Hero dot, VIII, 47—51.

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