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https://doi.org/10.11588/diglit.24987#0016
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garni de fenêtres. Elle occupe le centre de 1’ édifice, et elle est
appuyée sur quatre c pl on ne s qui n’encombrent point le vaisseau
de l’église et qui permettent aux assistants de voir le Berna de
quelque côté qu’ils se trouvent. Toutes les autres parties sont
pour ainsi dire dominées par la coupole centrale, quoique bien
distinctes entre elles. On ajoute deux absides secondaires à l’ab-
side principale, toutes deux en communication avec le Berna, et
destinées à recevoir, l’une les offrandes des fidèles, et pour cela
nommée „Prothesis“, l’autre à conserver les livres, les vases
sacrés etc. etc. et ayant le nom de „Diakonicum“.
Le Narthex est conservé et emplifié; on rencontre aussi
r„ExonartheJr, et sur celui-ci le Gynaeceum. Ce dernier ne se
trouve plus dans les nefs latérales, comme dans les périodes précé-
dentes. La voûte acquiert plus de grâce; l’arc vient muni, en
général, d’un pied très-prolongé, ce qui forme un des caractères
les plus essentiels de cette époque. La mosaïque prédomine tou-
jours comme décoration à l’intérieur; le marbre également; la
toiture se fait remarquer par les coupoles multiples avec lesquelles
on orne les nefs secondaires et les Narthex. Dans les derniers
temps on peut voir aussi quelques façades richement décorées,
mais très-rarement parfaitement symétriques, („Aequalitas est
mors")- 11 semble que pendant cette période quelque église ait
été pourvue aussi d’un campanile, mais on ne rencontre même
pas de trace de ce dernier. S’il est certain que la république
de Venise, dans le IXèmc siècle, a fait don de douze cloches à
l’empereur Michel, on ne pourrait dire avec la même certitude
ou l’empereur les a fait placer, bien que quelques-uns soutien-
nent qu’on les avait conservées dans un lieu séparé de l’Eglise
Ste. Sophie.
L’orgue, si usité dans les églises d’Occident, paraît ne devoir
jamais l’être dans l’église d’Orient.
Les monuments de cette époque, qui restent à Constantinople,
sont: l’église de St. Théodore; le Pantepopte; le Panacrante ; la
Mirelée; le Pantocrator; les apôtres Pierre et Marc, l’apôtre
André et le Sauveur; quelques-unes en Grèce, et à Venise, l'église
St. Jacques de Rialto.
garni de fenêtres. Elle occupe le centre de 1’ édifice, et elle est
appuyée sur quatre c pl on ne s qui n’encombrent point le vaisseau
de l’église et qui permettent aux assistants de voir le Berna de
quelque côté qu’ils se trouvent. Toutes les autres parties sont
pour ainsi dire dominées par la coupole centrale, quoique bien
distinctes entre elles. On ajoute deux absides secondaires à l’ab-
side principale, toutes deux en communication avec le Berna, et
destinées à recevoir, l’une les offrandes des fidèles, et pour cela
nommée „Prothesis“, l’autre à conserver les livres, les vases
sacrés etc. etc. et ayant le nom de „Diakonicum“.
Le Narthex est conservé et emplifié; on rencontre aussi
r„ExonartheJr, et sur celui-ci le Gynaeceum. Ce dernier ne se
trouve plus dans les nefs latérales, comme dans les périodes précé-
dentes. La voûte acquiert plus de grâce; l’arc vient muni, en
général, d’un pied très-prolongé, ce qui forme un des caractères
les plus essentiels de cette époque. La mosaïque prédomine tou-
jours comme décoration à l’intérieur; le marbre également; la
toiture se fait remarquer par les coupoles multiples avec lesquelles
on orne les nefs secondaires et les Narthex. Dans les derniers
temps on peut voir aussi quelques façades richement décorées,
mais très-rarement parfaitement symétriques, („Aequalitas est
mors")- 11 semble que pendant cette période quelque église ait
été pourvue aussi d’un campanile, mais on ne rencontre même
pas de trace de ce dernier. S’il est certain que la république
de Venise, dans le IXèmc siècle, a fait don de douze cloches à
l’empereur Michel, on ne pourrait dire avec la même certitude
ou l’empereur les a fait placer, bien que quelques-uns soutien-
nent qu’on les avait conservées dans un lieu séparé de l’Eglise
Ste. Sophie.
L’orgue, si usité dans les églises d’Occident, paraît ne devoir
jamais l’être dans l’église d’Orient.
Les monuments de cette époque, qui restent à Constantinople,
sont: l’église de St. Théodore; le Pantepopte; le Panacrante ; la
Mirelée; le Pantocrator; les apôtres Pierre et Marc, l’apôtre
André et le Sauveur; quelques-unes en Grèce, et à Venise, l'église
St. Jacques de Rialto.