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https://doi.org/10.11588/diglit.24987#0029
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La coupole de cette église n’est pas du plus grand diamètre
n’ayant que 32m environ, tandis que celle du Panthéon d’Agrippa
à Rome a un diamètre d’environ 43m- — Cependant la coupole
du Panthéon repose sur un mur, de tous ses points de circon-
férence; ainsi l’on pourrait dire qu’elle sort de terre, tandis que la
coupole de Ste. Sophie est posée sur quatre arches; on pourrait
dire qu’elle trône dans l’air. La richesse de la mosaïque et le
brillant de l’or dans la coupole de Ste. Sophie surpassent de
beaucoup, pour l’effet, les monotones caissons de la coupole du
Panthéon.
La coupole de St. Pierre à Pmme, comme en général tous les
soffites et toutes les voûtes de cette église, bien que très-riches en
marbres et en mosaïques, ne surpasse pas en richesse Ste. Sophie.
De plus, la coupole de St. Pierre, qui a environ 43m, comme celle
du Panthéon, étant très-élancée et munie de grand tambour, et le
bâton de la croix sur lequel le plan de l’église est étudié étant
très-long, il faut que l’observateur se mette sous la coupole et
lève bien la lête pour en voir le ciel, tandis que la coupole de
Ste. Sophie et les soffites étant hardiment plats, ils s’aperçoivent
dès qu’on entre dans l’église, et l’œil de l’observateur embrasse
le tout en même temps sans aucun effort.
On ne peut, cependant, faire une comparaison de style, car on
ne sait trop jusqu’à quel point celui de St. Pierre, quoique somp-
tueux, puisse convenir à un lieu de recueillement, tandis que dès
qu’on entre dans une église byzantine, on éprouve ce frisson
mystérieux et saint que certainement ni les temples classiques, ni
ceux de la renaissance, n’ont jamais su inspirer.
On veut que l’église de St. Marc à Venise soit une copie de
Ste. Sophie, ce qui n’est pas exact, parce que les plans de ces
églises diffèrent absolument, les élévations également; cependant,
l'église de St. Marc, étant d’une époque de beaucoup plus
récente, est plus riche en mosaïques historiées; ensuite les
façades sont décorées d’une manière byzarre et avec beaucoup
d’éclat, ce qui ne se rencontre que rarement dans quelques
constructions byzantines de la dernière époque. L’église de
St. Marc doit être regardée comme un composé des trois diffé-
La coupole de cette église n’est pas du plus grand diamètre
n’ayant que 32m environ, tandis que celle du Panthéon d’Agrippa
à Rome a un diamètre d’environ 43m- — Cependant la coupole
du Panthéon repose sur un mur, de tous ses points de circon-
férence; ainsi l’on pourrait dire qu’elle sort de terre, tandis que la
coupole de Ste. Sophie est posée sur quatre arches; on pourrait
dire qu’elle trône dans l’air. La richesse de la mosaïque et le
brillant de l’or dans la coupole de Ste. Sophie surpassent de
beaucoup, pour l’effet, les monotones caissons de la coupole du
Panthéon.
La coupole de St. Pierre à Pmme, comme en général tous les
soffites et toutes les voûtes de cette église, bien que très-riches en
marbres et en mosaïques, ne surpasse pas en richesse Ste. Sophie.
De plus, la coupole de St. Pierre, qui a environ 43m, comme celle
du Panthéon, étant très-élancée et munie de grand tambour, et le
bâton de la croix sur lequel le plan de l’église est étudié étant
très-long, il faut que l’observateur se mette sous la coupole et
lève bien la lête pour en voir le ciel, tandis que la coupole de
Ste. Sophie et les soffites étant hardiment plats, ils s’aperçoivent
dès qu’on entre dans l’église, et l’œil de l’observateur embrasse
le tout en même temps sans aucun effort.
On ne peut, cependant, faire une comparaison de style, car on
ne sait trop jusqu’à quel point celui de St. Pierre, quoique somp-
tueux, puisse convenir à un lieu de recueillement, tandis que dès
qu’on entre dans une église byzantine, on éprouve ce frisson
mystérieux et saint que certainement ni les temples classiques, ni
ceux de la renaissance, n’ont jamais su inspirer.
On veut que l’église de St. Marc à Venise soit une copie de
Ste. Sophie, ce qui n’est pas exact, parce que les plans de ces
églises diffèrent absolument, les élévations également; cependant,
l'église de St. Marc, étant d’une époque de beaucoup plus
récente, est plus riche en mosaïques historiées; ensuite les
façades sont décorées d’une manière byzarre et avec beaucoup
d’éclat, ce qui ne se rencontre que rarement dans quelques
constructions byzantines de la dernière époque. L’église de
St. Marc doit être regardée comme un composé des trois diffé-