II
LES COLLECTIONS DU PAVILLON
EUGENE DE RADISICS
C'est à moi qu'est départie la tâche intéressante, mais ardue, de commenter
les collections exposées au Pavillon, en les appréciant au point de vue artistique
et scientifique.
J'assume volontiers cette tâche, car en passant en revue nos monuments
historiques, je verrai se dérouler sous mes yeux le passé si souvent glorieux
de ma nation, et j'y puiserai une fois de plus la confiance dans l'avenir.
L'histoire artistique de la Hongrie est encore à faire. En ce moment, elle donne
plutôt l'idée d'un tableau de mosaïque en cours d'exécution, avec certaines
parties complètement achevées, d'autres à peine ébauchées. Le plus souvent, ce
sont les éléments seuls du tableau qui existent, attendant qu'une main savante leur
assigne une place, après les avoir classés avec soin.
Les observations que j'ai rassemblées n'ont donc aucune prétention.
J'essayerai d'être en quelque sorte le guide du lecteur qui voudra bien suivre
mes explications en face des objets, surtout quand ceux-ci lui paraîtront différents
de ce qu'il avait, jusqu'ici, l'habitude de voir. En revanche, je lui demanderai de
m'accorder un peu de cet intérêt et de cette bienveillance que l'on nous a
témoigné durant toute l'Exposition, et dont nous avons conservé, avec fierté,
un souvenir si charmant.
Je me suis plu, pendant que j'avais la charge du Pavillon, à rechercher les
causes du succès que j'évoque; il était curieux d'examiner quel intérêt pouvait
être assez vif pour conduire les visiteurs en foule au Pavillon de la Hongrie.
Je constate, que l'aspect du Pavillon a captivé le public dès le premier
coup d'œil et avant même que les détails eussent pu être regardés de près.
LES COLLECTIONS DU PAVILLON
EUGENE DE RADISICS
C'est à moi qu'est départie la tâche intéressante, mais ardue, de commenter
les collections exposées au Pavillon, en les appréciant au point de vue artistique
et scientifique.
J'assume volontiers cette tâche, car en passant en revue nos monuments
historiques, je verrai se dérouler sous mes yeux le passé si souvent glorieux
de ma nation, et j'y puiserai une fois de plus la confiance dans l'avenir.
L'histoire artistique de la Hongrie est encore à faire. En ce moment, elle donne
plutôt l'idée d'un tableau de mosaïque en cours d'exécution, avec certaines
parties complètement achevées, d'autres à peine ébauchées. Le plus souvent, ce
sont les éléments seuls du tableau qui existent, attendant qu'une main savante leur
assigne une place, après les avoir classés avec soin.
Les observations que j'ai rassemblées n'ont donc aucune prétention.
J'essayerai d'être en quelque sorte le guide du lecteur qui voudra bien suivre
mes explications en face des objets, surtout quand ceux-ci lui paraîtront différents
de ce qu'il avait, jusqu'ici, l'habitude de voir. En revanche, je lui demanderai de
m'accorder un peu de cet intérêt et de cette bienveillance que l'on nous a
témoigné durant toute l'Exposition, et dont nous avons conservé, avec fierté,
un souvenir si charmant.
Je me suis plu, pendant que j'avais la charge du Pavillon, à rechercher les
causes du succès que j'évoque; il était curieux d'examiner quel intérêt pouvait
être assez vif pour conduire les visiteurs en foule au Pavillon de la Hongrie.
Je constate, que l'aspect du Pavillon a captivé le public dès le premier
coup d'œil et avant même que les détails eussent pu être regardés de près.