LA PRISE D'ALGER, EN 1830
d'après un écrivain musulman
Cli
L,i période de la domination turque en Algérie, consi-
dérée à juste titre comme une époque de barbarie in-
tellectuelle, se fait surtout remarquer par la rareté des
productions littéraires. C'est donc avec empressement
que nous devons recueillir et conserver le peu de docu-
ments qui s'y rattachent, quelque incomplets et défec-
tueux qu'ils soient. La critique aura toujours le temps
de contrôler et de vérifier l'exactitude des renseignements
que le hasard fait tomber entre nos mains.
La notice dont on va lire la traduction est extraite de
papiers conservés dans la famille des Oulad-ben-Djelloul,
originaire du Maroc, qui vint se fixer à Gonstantine vers
la fin du XVe siècle.
Si Abbas-ben-Djclloul, le premier de ses membres qui
entra au service du makhzerî, remplit les fonctions im-
portantes de bach-kaleb, ou secrétaire en chef du gou-
vernement auprès du bey llasscïn-bou-Koumia. Une
magnifique inscription, scellée aujourd'hui dans le palais
de Constanline, témoigne que Si Abbas fil construire (!q
d'après un écrivain musulman
Cli
L,i période de la domination turque en Algérie, consi-
dérée à juste titre comme une époque de barbarie in-
tellectuelle, se fait surtout remarquer par la rareté des
productions littéraires. C'est donc avec empressement
que nous devons recueillir et conserver le peu de docu-
ments qui s'y rattachent, quelque incomplets et défec-
tueux qu'ils soient. La critique aura toujours le temps
de contrôler et de vérifier l'exactitude des renseignements
que le hasard fait tomber entre nos mains.
La notice dont on va lire la traduction est extraite de
papiers conservés dans la famille des Oulad-ben-Djelloul,
originaire du Maroc, qui vint se fixer à Gonstantine vers
la fin du XVe siècle.
Si Abbas-ben-Djclloul, le premier de ses membres qui
entra au service du makhzerî, remplit les fonctions im-
portantes de bach-kaleb, ou secrétaire en chef du gou-
vernement auprès du bey llasscïn-bou-Koumia. Une
magnifique inscription, scellée aujourd'hui dans le palais
de Constanline, témoigne que Si Abbas fil construire (!q