NOTICE SUR LES FOUILLES D'EL-MENGOUB
Dans les commencements du mois de novembre, la
colonne commandée par M. le colonel Seroka du 66e, dut
établir son bivouac sur les bords d'un des ravins qui
composent les sources de l'Oued-Itel, dans un lieu appelé
El-Mengoub. L'Oued-lLel est. un de ces nombreux cours
d'eau ensablés, qui sillonnent la partie nord du Sahara.
Dans la partie moyenne et inférieure de son cours, son
lit se compose d'une couche de sable d'une profondeur
de lm50 à 2m00, reposant sur une couche imperméable
d'argile gypseuse.
Pour avoir de l'eau, il suffit de creuser jusqu'à la cou-
che imperméable. L'Oued-Itel est ce qu'on appelle, dans
ces contrées, une rivière souterraine : il y a de l'eau
toute l'année.
Dans le haut de son cours et dans ses affluents supé-
rieurs, la couche de sable est peu à peu remplacée par
une couche calcaire qui varie de profondeur et qu'il faut
traverser pour arriver à l'eau. C'est en perçant celte
couche à une profondeur de deux à trois mètres, qu'on
a creusé dix-neuf puits à. El-Mengoub.
Ce travail a du être fait à une époque assez reculée,
car il est trop pénible et trop bien exécuté pour être le
résultai de la main-d'œuvre arabe si pauvre en outils.
Dans les commencements du mois de novembre, la
colonne commandée par M. le colonel Seroka du 66e, dut
établir son bivouac sur les bords d'un des ravins qui
composent les sources de l'Oued-Itel, dans un lieu appelé
El-Mengoub. L'Oued-lLel est. un de ces nombreux cours
d'eau ensablés, qui sillonnent la partie nord du Sahara.
Dans la partie moyenne et inférieure de son cours, son
lit se compose d'une couche de sable d'une profondeur
de lm50 à 2m00, reposant sur une couche imperméable
d'argile gypseuse.
Pour avoir de l'eau, il suffit de creuser jusqu'à la cou-
che imperméable. L'Oued-Itel est ce qu'on appelle, dans
ces contrées, une rivière souterraine : il y a de l'eau
toute l'année.
Dans le haut de son cours et dans ses affluents supé-
rieurs, la couche de sable est peu à peu remplacée par
une couche calcaire qui varie de profondeur et qu'il faut
traverser pour arriver à l'eau. C'est en perçant celte
couche à une profondeur de deux à trois mètres, qu'on
a creusé dix-neuf puits à. El-Mengoub.
Ce travail a du être fait à une époque assez reculée,
car il est trop pénible et trop bien exécuté pour être le
résultai de la main-d'œuvre arabe si pauvre en outils.