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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0220
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Suivant une autre version, Osman-Bey n'aurait reçu
que cette simple réponse : « Ta tête ou celle de Ben-el-
Harelie. »
Un ordre aussi formel ne pouvait, souffrir ni tergiver-
sation, ni délai. Osman rassembla à la hâte tout ce qu'il
put réunir de troupes, et sortit à la poursuite du rebelle.
La colonne se mit en marche vers le mois d'août 1804;
elle se composait d'environ 4,000 soldats turcs et fan-
tassins zouaoua, 4 pièces de canon et 3,500 cavaliers
auxiliaires arabes des tribus. Elle bivouaqua le premier
jour aux Mouïa, le deuxième à El-R'zala, le troisième
chez les 'Achache et le quatrième à El-Milia, dans la
vallée de l'oued El-Kcbir. De ce camp d'EI-Milia, on
rayonna aux enviions chez les Oulad-Aïdoun, auxquels
on brûla plusieurs villages.
Jusques là, la colonne turque n'avait parcouru qu'une
contrée relalivemen! facile. Son camp était dressé dans
la plaine qui borde ia rivière, autour d'un bouquet de
gros frênes qui se voient encore sur la rive droite, à peu
de dislance de la colline sur laquelle nous avons cons-
truit notre poste fortifié d'EI-Milia. En cet endroit, la
vallée est plaie, large et découverte, parsemée de champs
d'orge ou de maïs; la cavalerie pouvait s'y mouvoir, ma-
nœuvrer avec grande aisance et, en cas d'attaque, re-
pousser les Kabiies avec avantage. À cette époque de
l'année, — o'n était au mois d'août, — les eaux de l'oued
EI-Kebir étaient basses, et le lit. de la rivière guéable
sur une infinité de points. Rien n'empêchait donc les
goums de se porter au galop sur l'une ou l'autre rive et
d'incendier, à Timproviste, les villages situés sur les
coteaux à penl&s douces des environs,
Suivant une autre version, Osman-Bey n'aurait reçu
que cette simple réponse : « Ta tête ou celle de Ben-el-
Harelie. »
Un ordre aussi formel ne pouvait, souffrir ni tergiver-
sation, ni délai. Osman rassembla à la hâte tout ce qu'il
put réunir de troupes, et sortit à la poursuite du rebelle.
La colonne se mit en marche vers le mois d'août 1804;
elle se composait d'environ 4,000 soldats turcs et fan-
tassins zouaoua, 4 pièces de canon et 3,500 cavaliers
auxiliaires arabes des tribus. Elle bivouaqua le premier
jour aux Mouïa, le deuxième à El-R'zala, le troisième
chez les 'Achache et le quatrième à El-Milia, dans la
vallée de l'oued El-Kcbir. De ce camp d'EI-Milia, on
rayonna aux enviions chez les Oulad-Aïdoun, auxquels
on brûla plusieurs villages.
Jusques là, la colonne turque n'avait parcouru qu'une
contrée relalivemen! facile. Son camp était dressé dans
la plaine qui borde ia rivière, autour d'un bouquet de
gros frênes qui se voient encore sur la rive droite, à peu
de dislance de la colline sur laquelle nous avons cons-
truit notre poste fortifié d'EI-Milia. En cet endroit, la
vallée est plaie, large et découverte, parsemée de champs
d'orge ou de maïs; la cavalerie pouvait s'y mouvoir, ma-
nœuvrer avec grande aisance et, en cas d'attaque, re-
pousser les Kabiies avec avantage. À cette époque de
l'année, — o'n était au mois d'août, — les eaux de l'oued
EI-Kebir étaient basses, et le lit. de la rivière guéable
sur une infinité de points. Rien n'empêchait donc les
goums de se porter au galop sur l'une ou l'autre rive et
d'incendier, à Timproviste, les villages situés sur les
coteaux à penl&s douces des environs,