Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
propos, plus d'une, restée fidèle jusqu'alors, glisse el
tombe.

Peu à peu, tout ce monde d'étrangers se retire dans
les tentes voisines; le moment solennel approche. La
jeune fille le comprend sans doute, car sa physionomie
est devenue soucieuse.

La nuit est arrivée, un haïh ferme l'entrée de la tente ;
la jeune 011e est seule, elle attend son mari qui ne larde
pas à paraître.

11 se passe alors une scène des plus curieuses. La
jeune fille demande à son mari le droit de la première
entrevue. Celui-ci donne immédiatement une pièce de
dix, cinq ou deux francs, selon le plus ou moins d'ai-
sance de la famille, puis il s'assied près de sa compagne
el, tout en la rassurant, lui fait quitter un à un ses bra-
celets et, ses pendants d'oreilles, ce que celle-ci fait de
bonne grâce.

Dans certains pays, le mari, pour bien établir sa su-
prématie, lient, en entrant sous la lente, un bâton qu'il
dépose près de sa femme sans avoir besoin de lui en
expliquer l'usage futur.

Si loin que puisse aller un narrateur, il arrive un
moment où il doit s'arrêter. Jetons un voile sur celte
nuit agitée, et attendons que l'orient se soit empourpré
des feux de l'aurore.

Au lever du jour, alors que les bruits du malin ne
bourdonnent pas encore, tous les regards sonl fixés-sur
la tente nuptiale. Enfin, l'époux sort de sa retraite et va
faire ses ablutions.

Pendant ce temps, la mère s'introduit près de la jeune
épouse et, loul en lui donnant quelques bonnes paroles,
 
Annotationen