BIBLIOGRAPHIE CARTHAGINOISE
par
E. de SAINTE-MARIE'
l'IiEMIER UKOGMAN DO CONSOLAT DE FRANCE A TUNIS
Chargé d'ouc mission épigrâphïqtie ii £ar4l}age, -
Mettibre do la Société archéologique de Cojistantine,
des Sociétés géographique et asiatique de Paris, olc.
Carlhage ;i partagé un moment l'empire du monde avec
Rome; elle a vu tour à tour Didon, Annibal, Scipion,
-Marins, Bélisaire, saint Louis; ses basiliques ont souvent
retenti des accents chrétiens do saint Augustin, de saint
Cyprien, etc. ; cependant celte grande ville punique,
capitale d'une république laineuse, n'a pas encore eu,
jusqu'à nos jours, un historien digne de sa grandeur
militaire et commerciale. Il reste à peine quelques frag-
ments d'auteurs carthaginois, tels que Magou et Hannon;
d'autre part, lorsque les écrivains latins ont parlé de
Carlhage, ils l'ont toujours fait en termes secs ou écour-
tés. Si les Pérès de l'Eglise occidentale mentionnent la
vilie de Didon, ce n'est qu'en passant et presque inci-
demment- Avec ces matériaux incomplets, épars et tron-
qués, il était bien difficile aux auteurs modernes d'écrire
quelque chose de précis sur celte puissance, dont la rivale
!« détruit les manuscrits aussi bien que les monuments.
Quoiqu'il en soit, les ouvrages sur Carlhage n'ont [tas
par
E. de SAINTE-MARIE'
l'IiEMIER UKOGMAN DO CONSOLAT DE FRANCE A TUNIS
Chargé d'ouc mission épigrâphïqtie ii £ar4l}age, -
Mettibre do la Société archéologique de Cojistantine,
des Sociétés géographique et asiatique de Paris, olc.
Carlhage ;i partagé un moment l'empire du monde avec
Rome; elle a vu tour à tour Didon, Annibal, Scipion,
-Marins, Bélisaire, saint Louis; ses basiliques ont souvent
retenti des accents chrétiens do saint Augustin, de saint
Cyprien, etc. ; cependant celte grande ville punique,
capitale d'une république laineuse, n'a pas encore eu,
jusqu'à nos jours, un historien digne de sa grandeur
militaire et commerciale. Il reste à peine quelques frag-
ments d'auteurs carthaginois, tels que Magou et Hannon;
d'autre part, lorsque les écrivains latins ont parlé de
Carlhage, ils l'ont toujours fait en termes secs ou écour-
tés. Si les Pérès de l'Eglise occidentale mentionnent la
vilie de Didon, ce n'est qu'en passant et presque inci-
demment- Avec ces matériaux incomplets, épars et tron-
qués, il était bien difficile aux auteurs modernes d'écrire
quelque chose de précis sur celte puissance, dont la rivale
!« détruit les manuscrits aussi bien que les monuments.
Quoiqu'il en soit, les ouvrages sur Carlhage n'ont [tas