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Goyt, A.: Inscriptions relevées aux environs de Khenchela et de Setif
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.9384#0360
— 328 —
Les montagnes du Noughis se prolongent au loin dans
la direct ion du Sud, bordant régulièrement, du côté de
l'Ouest, la plaine de Tamagra, qui s'étend à l'Est et au
Sud, et dans laquelle on débouche pleinement après avoir
dépassé les pentes abruptes qui terminent le Djebel-
Djàafa.
Celte plaine, qui est par sa situation et par ses res-
sources en eau, en bois, etc., la clef du désert pour toute
la région orientale de la province, présente une légère
déclivité du côté de l'Est vers lequel elle s'étend, sur une
longueur de vingt kilomètres, jusqu'à l'Oued-Moughard,
affluent supérieur de l'Oued-el-Arab. Sa largeur moyenne,
du pied du Djebel-Djâafa aux escarpements qui la limi-
tent au Sud, n'est que de cinq ou six kilomètres. Au
delà, un bas-fond immense, tout raviné et couvert d'alfa,
s'étend jusqu'aux montagnes du Chechar. Au point de vue
géologique, cet endroit présente un véritable intérêt : de
ce sol bas et ondulé, surgissent çà et là de grandes pyra-
mides ou de grands cônes tronqués à une hauteur uni-
forme par un plan horizontal, qui semble être le prolon-
gement de celui de la plaine de Tamagra.
Le Djebol-Noughis donne à la physionomie du pays ses
traits les plus saillants. A ce litre, il mérite de nous
arrêter un instant.
Cette montagne, que les Arabes désignent spécialement
sous le nom d'Aurès, dresse sa plus haute croupe à une
altitude de près de 2,000 mètres. Sa direction prédomi-
nante est orientée du Nord-Est au Sud-Ouest; de puis-
sants contreforts parlent de l'arête principale et se diri-
gent à l'Ouest et au Nord. Toutes ses pentes sont boisées;
les cèdres y atteignent de très grandes dimensions. Les
Les montagnes du Noughis se prolongent au loin dans
la direct ion du Sud, bordant régulièrement, du côté de
l'Ouest, la plaine de Tamagra, qui s'étend à l'Est et au
Sud, et dans laquelle on débouche pleinement après avoir
dépassé les pentes abruptes qui terminent le Djebel-
Djàafa.
Celte plaine, qui est par sa situation et par ses res-
sources en eau, en bois, etc., la clef du désert pour toute
la région orientale de la province, présente une légère
déclivité du côté de l'Est vers lequel elle s'étend, sur une
longueur de vingt kilomètres, jusqu'à l'Oued-Moughard,
affluent supérieur de l'Oued-el-Arab. Sa largeur moyenne,
du pied du Djebel-Djâafa aux escarpements qui la limi-
tent au Sud, n'est que de cinq ou six kilomètres. Au
delà, un bas-fond immense, tout raviné et couvert d'alfa,
s'étend jusqu'aux montagnes du Chechar. Au point de vue
géologique, cet endroit présente un véritable intérêt : de
ce sol bas et ondulé, surgissent çà et là de grandes pyra-
mides ou de grands cônes tronqués à une hauteur uni-
forme par un plan horizontal, qui semble être le prolon-
gement de celui de la plaine de Tamagra.
Le Djebol-Noughis donne à la physionomie du pays ses
traits les plus saillants. A ce litre, il mérite de nous
arrêter un instant.
Cette montagne, que les Arabes désignent spécialement
sous le nom d'Aurès, dresse sa plus haute croupe à une
altitude de près de 2,000 mètres. Sa direction prédomi-
nante est orientée du Nord-Est au Sud-Ouest; de puis-
sants contreforts parlent de l'arête principale et se diri-
gent à l'Ouest et au Nord. Toutes ses pentes sont boisées;
les cèdres y atteignent de très grandes dimensions. Les