LETTRE DE M. MASSIE
PHARMACIEN AIDE-MAJOR DE lrc CLASSE
A M. LE COMMANDANT SUPÉRIEUR
DU CERCLE DE BISKRA
A la suite de mon voyage sur les bords de l'oued
Djedi, voyage que vous m'avez si gracieusement, fa-
cilité, j'ai l'honneur de vous soumettre les quelques
observations que j'ai pu y faire.
Quand on quitte l'oasis de Lioua, pour se diriger
vers les ruines de l'oued Djedi, pendant près de quinze
kilomètres, le terrain que l'on traverse est fortement
salé. Une culture quelconque n'y serait possible
qu'après un lessivage complet du sol à l'aide de
l'eau douce.
Dès que l'on a dépassé l'oued Meleh, le sol change
complètement d'aspect et de nature : au lieu d'un ter-
rain crépitant, blanchâtre, l'on foule une terre par-
faitement constituée pour la culture, à laquelle l'hu-
PHARMACIEN AIDE-MAJOR DE lrc CLASSE
A M. LE COMMANDANT SUPÉRIEUR
DU CERCLE DE BISKRA
A la suite de mon voyage sur les bords de l'oued
Djedi, voyage que vous m'avez si gracieusement, fa-
cilité, j'ai l'honneur de vous soumettre les quelques
observations que j'ai pu y faire.
Quand on quitte l'oasis de Lioua, pour se diriger
vers les ruines de l'oued Djedi, pendant près de quinze
kilomètres, le terrain que l'on traverse est fortement
salé. Une culture quelconque n'y serait possible
qu'après un lessivage complet du sol à l'aide de
l'eau douce.
Dès que l'on a dépassé l'oued Meleh, le sol change
complètement d'aspect et de nature : au lieu d'un ter-
rain crépitant, blanchâtre, l'on foule une terre par-
faitement constituée pour la culture, à laquelle l'hu-