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4e ligne. — Sans aucune contestation, il faut lire le
mot si fréquent sur les inscriptions libyques Masiva
5e ligne. — Les trois signes LJ ir = sont absolu-
ment certains. Quant aux deux autres, quoiqu'ils
so;ent d'une lecture moins sûre, il nous semble diffi-
cile de les interpréter autrement que I = a et □ — d.
Ce qui nous donne la lecture suivante : Makda
c'est-à-dire Makouda, mot presque aussi fréquent dans
l'épigraphie libyque que Masiva.
Quel est maintenant le sens problable de cette ins-
cription ? La version libyque est, sans aucun doute,
la traduction en langue indigène de l'épitaphe latine.
Elle commence par le nom du défunt, suivi du
nom de son père. Les deux dernières lignes repro-
duisent une formule que l'on a déjà rencontrée sur
plusieurs inscriptions libyques. (J. Halévy, Essai
d'épigraphie libyque, n03 22, 29, 34, 70, 87, 217. —
Le mot Masiva se trouve plus fréquemment encore
isolé). Peut-être cette formule n'est-elle qu'une de
ces phrases banales que toutes les nations ont ins-
crites et inscrivent encore sur les monuments funé-
raires.
L'inscription latine est d'une lecture moins facile.
La fin de la 3e ligne et la 4e ligne en sont les parties
les plus claires, mais aussi, malheureusement, les
moins intéressantes. Le chiffre LXXV est très net.
Le nom du défunt se terminait par stus, ce que
corrobore la terminaison Sto du nom libyque. Le
commencement du mot latin n'apparaît pas sur la
pierre. Mais en s'aidant de l'inscription libyque, on
peut conjecturer que le défunt s'appelait Faustus. —
Le nom du père de Faustus n'est pas non plus indé-
4e ligne. — Sans aucune contestation, il faut lire le
mot si fréquent sur les inscriptions libyques Masiva
5e ligne. — Les trois signes LJ ir = sont absolu-
ment certains. Quant aux deux autres, quoiqu'ils
so;ent d'une lecture moins sûre, il nous semble diffi-
cile de les interpréter autrement que I = a et □ — d.
Ce qui nous donne la lecture suivante : Makda
c'est-à-dire Makouda, mot presque aussi fréquent dans
l'épigraphie libyque que Masiva.
Quel est maintenant le sens problable de cette ins-
cription ? La version libyque est, sans aucun doute,
la traduction en langue indigène de l'épitaphe latine.
Elle commence par le nom du défunt, suivi du
nom de son père. Les deux dernières lignes repro-
duisent une formule que l'on a déjà rencontrée sur
plusieurs inscriptions libyques. (J. Halévy, Essai
d'épigraphie libyque, n03 22, 29, 34, 70, 87, 217. —
Le mot Masiva se trouve plus fréquemment encore
isolé). Peut-être cette formule n'est-elle qu'une de
ces phrases banales que toutes les nations ont ins-
crites et inscrivent encore sur les monuments funé-
raires.
L'inscription latine est d'une lecture moins facile.
La fin de la 3e ligne et la 4e ligne en sont les parties
les plus claires, mais aussi, malheureusement, les
moins intéressantes. Le chiffre LXXV est très net.
Le nom du défunt se terminait par stus, ce que
corrobore la terminaison Sto du nom libyque. Le
commencement du mot latin n'apparaît pas sur la
pierre. Mais en s'aidant de l'inscription libyque, on
peut conjecturer que le défunt s'appelait Faustus. —
Le nom du père de Faustus n'est pas non plus indé-