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de profondeur, enfoui dans le gravier de rivière, un
crâne humain couché sur le côté droit. Tout auprès
étaient les os de la partie supérieure du corps allon-
gés sur des pierres plates, posées elles-mêmes sur
des cailloux ronds cimentés avec de la glaise verte,
le tout formant une sorte de banquette de 0m55 de
long sur 0m20 de large, soutenue d'un côté par une
dalle de 0m25 d'épaisseur au pied de laquelle, à 0m30
au-dessous de la première, se trouvait une seconde
banquette supportant les os inférieurs du même in-
dividu. Il y avait eu vraisemblablement enfouisse-
ment après désarticulation du squelette, comme cela
se pratique encore chez certaines tribus sauvages.
Le crâne, qui est celui d'une femme, ne rappelle
que de très loin, d'après M. le docteur Verneau, as-
sistant de la chaire d'anthropologie au Muséum d'his-
toire naturelle de Paris, les types connus de l'Afri-
que du Nord. Il fait penser à certaines pièces des
dolmens de Roknia. Son indice céphalique horizon-
tal n'atteint que 76,27 environ. Le front est beau,
bien développé dans tous les sens. La courbe antéro-
postérieure, régulière en avant, s'infléchit à partir du
tiers postérieur des pariétaux, par suite d'un méplat
assez marqué qui se prolonge jusque sur la partie
supérieure de l'écaillé occipitale. La base est un peu
aplatie.
Tous ces caractères se rencontrent à Roknia sur
les individus qui rentrent dans le type de Gro-Ma-
gnon, mais les bosses pariétales du crâne du Cou-
diat-Ter sont peu marquées et c'est là surtout le
trait qui le différencie le plus des crânes typiques.
L'orbite est un peu élevé (indice 84,62), mais la face
est en même temps basse et large (indice 66,66).
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de profondeur, enfoui dans le gravier de rivière, un
crâne humain couché sur le côté droit. Tout auprès
étaient les os de la partie supérieure du corps allon-
gés sur des pierres plates, posées elles-mêmes sur
des cailloux ronds cimentés avec de la glaise verte,
le tout formant une sorte de banquette de 0m55 de
long sur 0m20 de large, soutenue d'un côté par une
dalle de 0m25 d'épaisseur au pied de laquelle, à 0m30
au-dessous de la première, se trouvait une seconde
banquette supportant les os inférieurs du même in-
dividu. Il y avait eu vraisemblablement enfouisse-
ment après désarticulation du squelette, comme cela
se pratique encore chez certaines tribus sauvages.
Le crâne, qui est celui d'une femme, ne rappelle
que de très loin, d'après M. le docteur Verneau, as-
sistant de la chaire d'anthropologie au Muséum d'his-
toire naturelle de Paris, les types connus de l'Afri-
que du Nord. Il fait penser à certaines pièces des
dolmens de Roknia. Son indice céphalique horizon-
tal n'atteint que 76,27 environ. Le front est beau,
bien développé dans tous les sens. La courbe antéro-
postérieure, régulière en avant, s'infléchit à partir du
tiers postérieur des pariétaux, par suite d'un méplat
assez marqué qui se prolonge jusque sur la partie
supérieure de l'écaillé occipitale. La base est un peu
aplatie.
Tous ces caractères se rencontrent à Roknia sur
les individus qui rentrent dans le type de Gro-Ma-
gnon, mais les bosses pariétales du crâne du Cou-
diat-Ter sont peu marquées et c'est là surtout le
trait qui le différencie le plus des crânes typiques.
L'orbite est un peu élevé (indice 84,62), mais la face
est en même temps basse et large (indice 66,66).
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