EXCURSION ARCHÉOLOGIQUE
DANS LE HODNA ET LE SAHARA
par
M. BLANCHET,
j^grégé d'histoire,
]4embre titulaire de la JSociété
La Société archéologique ayant bien voulu me
mettre à même de compléter les études que j'avais
commencées l'an dernier dans le Chaba Naïma
(Oued-Itel), je gagnai ce point, au mois de février
dernier, en passant par Barika, Mdoukal, Doussen et
les Oulad-Djellal. De là, je comptais descendre l'Oued-
Itel en visitant à nouveau les ruines que j'avais vues
l'an dernier, Kef-Masselah, Bou-Guemoula, Berbit, et
en vérifiant définitivement les informations indigènes
d'après lesquelles il n'y a pas plus de ruines entre
Berbit et El-Baadj qu'entre El-Baadj et les Chotts.
Des pluies torrentielles qui pendant plusieurs jours
m'ont tenu séparé de mon convoi et forcé de coucher
au pied d'un rocher, dans un lit de boue à chaque
minute plus liquide, m'ont obligé de renoncer à la
seconde partie de mon itinéraire; du Chaba Naïma
j'ai simplement regagné les Oulad-Djellal et Biskra.
J'espère cependant que la Société archéologique
sera satisfaite des résultats de cette course; à Tobna,
au Chaba Naïma, et à Biskra même, j'ai pu faire des
constatations nouvelles, qui ont peut-être quelque
DANS LE HODNA ET LE SAHARA
par
M. BLANCHET,
j^grégé d'histoire,
]4embre titulaire de la JSociété
La Société archéologique ayant bien voulu me
mettre à même de compléter les études que j'avais
commencées l'an dernier dans le Chaba Naïma
(Oued-Itel), je gagnai ce point, au mois de février
dernier, en passant par Barika, Mdoukal, Doussen et
les Oulad-Djellal. De là, je comptais descendre l'Oued-
Itel en visitant à nouveau les ruines que j'avais vues
l'an dernier, Kef-Masselah, Bou-Guemoula, Berbit, et
en vérifiant définitivement les informations indigènes
d'après lesquelles il n'y a pas plus de ruines entre
Berbit et El-Baadj qu'entre El-Baadj et les Chotts.
Des pluies torrentielles qui pendant plusieurs jours
m'ont tenu séparé de mon convoi et forcé de coucher
au pied d'un rocher, dans un lit de boue à chaque
minute plus liquide, m'ont obligé de renoncer à la
seconde partie de mon itinéraire; du Chaba Naïma
j'ai simplement regagné les Oulad-Djellal et Biskra.
J'espère cependant que la Société archéologique
sera satisfaite des résultats de cette course; à Tobna,
au Chaba Naïma, et à Biskra même, j'ai pu faire des
constatations nouvelles, qui ont peut-être quelque