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Vel, Auguste: Découverte d'une statue antique à Sedjar (ancienne respublica subzuaritanorum)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14849#0240
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el-Aïech, avait trouvé dans sa propriété, en 1903, une
statue presque entière. Je lui écrivis aussitôt. En atten-
dant sa réponse, je consultai nos Recueils archéologiques.
J'appris ainsi que le hameau de Sedjar est situé
à 24 kilomètres au sud de Constantine, auprès d'une
source abondante qui a été captée en partie pour
l'alimentation du village actuel d'Aïn-Smara, distant
de 8 kilomètres de Sedjar.
Le mot Sedjar est un mot arabe altéré qui corres-
pond au mot français Arbres. Le pays doit le porter
depuis un temps lointain pendant lequel il était
boisé. Mais il a été tellement dévasté par les indi-
gènes que les premiers archéologues qui le visitèrent,
le docteur Leclerc en 1862, Cherbonneau en 1863
et Costa en 1876, n'y aperçurent pas un seul arbre.
Des ruines romaines, disséminées aux environs de
la source, prouvaient qu'une ville florissante avait
existé à cet endroit. Une dédicace de l'année 215,
gravée en l'honneur de l'empereur Caracalla et de
sa mère, par la lîespublica Castelli Subzuaritani, donna
à nos visiteurs le nom ancien de la localité, Subzuar,
qui était d'origine numide, comme les noms Saddar
et Mastar, attribués à l'époque romaine à d'autres
localités voisines.
Ils trouvèrent également près d'un fort byzantin
qui dominait ces ruines et dont les murs avaient
encore deux mètres de hauteur, la dédicace suivante,
relative à un génie local.
G ■ AVB AVG PRO SALVTE
P P N0STR1 SAC M COR
NELIVS MAR
TIS CAS D • EM
Ils relevèrent aussi 31 épitaphes, dont 6 de cente-
naires qui avaient vécu 125, 105, 105, 105, 103 et
el-Aïech, avait trouvé dans sa propriété, en 1903, une
statue presque entière. Je lui écrivis aussitôt. En atten-
dant sa réponse, je consultai nos Recueils archéologiques.
J'appris ainsi que le hameau de Sedjar est situé
à 24 kilomètres au sud de Constantine, auprès d'une
source abondante qui a été captée en partie pour
l'alimentation du village actuel d'Aïn-Smara, distant
de 8 kilomètres de Sedjar.
Le mot Sedjar est un mot arabe altéré qui corres-
pond au mot français Arbres. Le pays doit le porter
depuis un temps lointain pendant lequel il était
boisé. Mais il a été tellement dévasté par les indi-
gènes que les premiers archéologues qui le visitèrent,
le docteur Leclerc en 1862, Cherbonneau en 1863
et Costa en 1876, n'y aperçurent pas un seul arbre.
Des ruines romaines, disséminées aux environs de
la source, prouvaient qu'une ville florissante avait
existé à cet endroit. Une dédicace de l'année 215,
gravée en l'honneur de l'empereur Caracalla et de
sa mère, par la lîespublica Castelli Subzuaritani, donna
à nos visiteurs le nom ancien de la localité, Subzuar,
qui était d'origine numide, comme les noms Saddar
et Mastar, attribués à l'époque romaine à d'autres
localités voisines.
Ils trouvèrent également près d'un fort byzantin
qui dominait ces ruines et dont les murs avaient
encore deux mètres de hauteur, la dédicace suivante,
relative à un génie local.
G ■ AVB AVG PRO SALVTE
P P N0STR1 SAC M COR
NELIVS MAR
TIS CAS D • EM
Ils relevèrent aussi 31 épitaphes, dont 6 de cente-
naires qui avaient vécu 125, 105, 105, 105, 103 et