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Un de nos Membres, M. de Calassanti-Moty-
linski, officier interprète principal, directeur de la
Méderça et professeur de la Chaire publique d'arabe,
s'est décidé à partir pour l'extrême sud. Durant sa car-
rière, il a passé de longues années à R'ardaïa, appris
le langage des Mozabites, en même temps que les
principes de la langue berbère et s'est lié avec des
chefs de l'extrême sud.
Il a visité il y a quelques années les Souri, puis a
fait une course fructueuse en Tripolitaine, où il a
retrouvé diverses sociétés kharedjites.
C'est donc chez les vrais berbères, qu'il a voulu
aller cette fois et il a résolu de s'y rendre seul, avec
quelques indigènes d'In-Salah.
Au mois de mars, M. de Motylinski est parti de
la gare de Constantine, où il a été accompagné par
la Société archéologique et par ses nombreux amis.
Il devait gagner Ouargla, puis R'ardaïa et enfin In-
Salah où s'organiserait son convoi.
Il a eu soin et nous l'en remercions, de nous tenir
autant que possible au courant de son voyage et
nous avons reçu quelques lettres qui nous ont ap-
porté son souvenir. Quant aux résultats de son
voyage, nous espérons le publier dans notre pro-
chain volume.
Après divers séjours, il a traversé l'Adrar par
une nouvelle voie, a vu de près les vrais Berbères
et a rapporté des souvenirs très précis.
Enfin, à la fin de septembre, il nous annonçait
son approche d'In-Salah et nous apprenait qu'il
serait à Constantine vers la fin d'octobre. Hélas,
que de difficultés, que d'épreuves! les chameaux
épuisés ne marchant plus ou tombant en chemin, la
Un de nos Membres, M. de Calassanti-Moty-
linski, officier interprète principal, directeur de la
Méderça et professeur de la Chaire publique d'arabe,
s'est décidé à partir pour l'extrême sud. Durant sa car-
rière, il a passé de longues années à R'ardaïa, appris
le langage des Mozabites, en même temps que les
principes de la langue berbère et s'est lié avec des
chefs de l'extrême sud.
Il a visité il y a quelques années les Souri, puis a
fait une course fructueuse en Tripolitaine, où il a
retrouvé diverses sociétés kharedjites.
C'est donc chez les vrais berbères, qu'il a voulu
aller cette fois et il a résolu de s'y rendre seul, avec
quelques indigènes d'In-Salah.
Au mois de mars, M. de Motylinski est parti de
la gare de Constantine, où il a été accompagné par
la Société archéologique et par ses nombreux amis.
Il devait gagner Ouargla, puis R'ardaïa et enfin In-
Salah où s'organiserait son convoi.
Il a eu soin et nous l'en remercions, de nous tenir
autant que possible au courant de son voyage et
nous avons reçu quelques lettres qui nous ont ap-
porté son souvenir. Quant aux résultats de son
voyage, nous espérons le publier dans notre pro-
chain volume.
Après divers séjours, il a traversé l'Adrar par
une nouvelle voie, a vu de près les vrais Berbères
et a rapporté des souvenirs très précis.
Enfin, à la fin de septembre, il nous annonçait
son approche d'In-Salah et nous apprenait qu'il
serait à Constantine vers la fin d'octobre. Hélas,
que de difficultés, que d'épreuves! les chameaux
épuisés ne marchant plus ou tombant en chemin, la