POSTFACE
Nous voici au terme de notre long et. je le crains, un peu
trop fastidieux travail. Peut-être le lecteur n'aura-t-il pas
eu la patience de nous suivre jusqu'au bout et n'y aura-t-il
trouvé qu'un médiocre intérêt. Mais rappelons-lui que ce
n'est pas un ouvrage de lecture attrayante que nous lui
avons mis sous les yeux : c'est plutôt un guide, destiné à
conserver le souvenir et le témoignage de documents pré-
cieux qui vont disparaissant chaque année et à faciliter à
l'archéologue l'étude, souvent laborieuse, des ruines qui
foisonnent autour de Sétif.
Nous avons allégé autant que nous avons pu notre travail
en renvoyant à chaque page aux ouvrages de Renier, de
Delamarre, de Gsell, aux collections du Corpus et aux
Recueils de la Société archéologique de Consiantine. Cette
façon de procéder nous a dispensé de reproduire des masses
d'inscriptions, de dessiner à nouveau des quantités de
pierres à sculptures, de donner des plans et des croquis
déjà publiés. De là une sérieuse économie, qui a pu être
réalisée sans nuire par trop à notre travail.
Grâce à cette sorte de guide, l'archéologue désireux de
connaître la région de Sétif pourra, en une semaine ou deux,
étudier cette vaste étendue de terrain que nous avons mis
plusieurs années à parcourir et à connaître. Et Dieu sait
quelles fatigues de toute sorte nous avons eu à supporter!
Notre procédé, consistant à rayonner autour d'un centre
unique, n'a permis à aucune ruine d'échapper à nos inves-
tigations. Il offre, en outre, cet intérêt de faire connaître les
moyens de communications usités à l'époque romaine.
Si quelques erreurs de détail se sont glissées dans notre
travail, le lecteur nous en excusera en se rappelant que,
forcé de quitter Sétif à l'improviste et dangereusement ma-
lade, nous n'avons pu entreprendre la rédaction de nos
notes que longtemps après les avoir recueillies et sans avoir
Nous voici au terme de notre long et. je le crains, un peu
trop fastidieux travail. Peut-être le lecteur n'aura-t-il pas
eu la patience de nous suivre jusqu'au bout et n'y aura-t-il
trouvé qu'un médiocre intérêt. Mais rappelons-lui que ce
n'est pas un ouvrage de lecture attrayante que nous lui
avons mis sous les yeux : c'est plutôt un guide, destiné à
conserver le souvenir et le témoignage de documents pré-
cieux qui vont disparaissant chaque année et à faciliter à
l'archéologue l'étude, souvent laborieuse, des ruines qui
foisonnent autour de Sétif.
Nous avons allégé autant que nous avons pu notre travail
en renvoyant à chaque page aux ouvrages de Renier, de
Delamarre, de Gsell, aux collections du Corpus et aux
Recueils de la Société archéologique de Consiantine. Cette
façon de procéder nous a dispensé de reproduire des masses
d'inscriptions, de dessiner à nouveau des quantités de
pierres à sculptures, de donner des plans et des croquis
déjà publiés. De là une sérieuse économie, qui a pu être
réalisée sans nuire par trop à notre travail.
Grâce à cette sorte de guide, l'archéologue désireux de
connaître la région de Sétif pourra, en une semaine ou deux,
étudier cette vaste étendue de terrain que nous avons mis
plusieurs années à parcourir et à connaître. Et Dieu sait
quelles fatigues de toute sorte nous avons eu à supporter!
Notre procédé, consistant à rayonner autour d'un centre
unique, n'a permis à aucune ruine d'échapper à nos inves-
tigations. Il offre, en outre, cet intérêt de faire connaître les
moyens de communications usités à l'époque romaine.
Si quelques erreurs de détail se sont glissées dans notre
travail, le lecteur nous en excusera en se rappelant que,
forcé de quitter Sétif à l'improviste et dangereusement ma-
lade, nous n'avons pu entreprendre la rédaction de nos
notes que longtemps après les avoir recueillies et sans avoir